lundi 21 décembre 2009

Sur la route de Kissama



Enfin les vacances pour les enfants de l'école française. Profitons-en pour aller nous promener. En une heure et demie, on atteint le pont sur le Rio Kwanza. Quelques km après, la route s'engage dans la plaine d'une lagune asséchée. Une piste sur la droite la traverse et mène à une plage près de l'embouchure du fleuve. Une petite promenade nous conduit à un joli point de vue, d'où on distingue le lodge Barro de Kwanza.

Un peu plus loin sur la gauche en reprenant la route du sud, se trouve l'accès au parc de Kissama. 40 km de piste toute neuve en latérite nous permet d'accéder au lodge... A suivre

samedi 12 décembre 2009

Les français aiment parler de la météo



Lors de notre séminaire "vivre et habiter en Angola", à la question "comment sont les français" entre autres nous apprenons qu'ils aiment parler de la météo, nous n'allons pas les faire mentir. En novembre, la température remonte donc, 32°, 33°, et finalement c'est dans l'eau que nous sommes le mieux. Il n'y a pas que les imbondeiros qui sont en fleurs, mais également les flamboyants. Au club, ils sont magnifiques, en revanche tous ceux qui ombrageaient notre rue Marien Ngouabi ont été coupés au profit de palmiers tous grands et tous neufs. Cela rappelait un film à Emma, Astérix et Cléopatre... Une explication, les flamboyants seraient typiquement symbole de l'époque coloniale, révolue, ils ont donc été arraché, comme à Pointe-Noire paraît-il.







Avec cette température, c'est dur de se sortir de l'ombre des paillottes, mais en se motivant un peu, on peut tout de même taper la balle sur le court de tennis ou se brûler les pieds au beach volley. Au séminaire, nous avons appris d'autres choses : Imbondeiro, c'est entré dans le dictionnaire portugais, mais vraissemblablement issu de langues locales comme l'imbundu, le kimbundu, le kikongo ou le chokwé, les principales langues qui sont parlées en plus du portugais dans les divers provinces du pays. Dans les villes où les populations sont largement mélangées, la majorité des angolais ne les parlent plus, et les enfants ne l'ont jamais apprise, la langue scolaire et maternelle étant le portugais. On craint une disparition de ces langues, et la question est de la ré-introduire à l'école. Problème, c'est une langue orale, les populations sont mélangées. Apparemment il n'y aurait que les gens ayant grandi en province qui les parleraient encore.




Depuis le début de la saison des pluies, il n'y en a eu qu'une seule un peu sérieuse à Luanda, mais la rue devant nos bureaux s'est vite transformée en torrent de boue. Les égoûts et les canniveaux ne sont pas dimensionnés pour collecter toute l'eau qui dévalle des collines vers la Marginale. Il va falloir faire quelque chose, car dans cette même rue, il y a la nouvelle Tour Ambiante qui se construit. Elle abritera des magasins de luxe et des appartements de standing, avec au 32 étage un appartement 5 chambres + piscine + héliport. Compter tout de même 1 million de dollars pour un appartement standard. Certains disent que la bulle immobilière va retomber un peu. On se demande en effet qui donc aura les moyens d'occuper tous ces programmes de logements de standing qui poussent partout frénétiquement. En attendant, j'ai d'abord cru que le bureau de vente des appart était un magasin de déco grand luxe, ça nous change des simples algéco que l'on voit au bord des chantiers en France !

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lundi 7 décembre 2009

Noël approche 2


Noël approche donc, et les Zongueiros (vendeurs de rues) ont adapté leur offre en troquant les habituels CD, cadenas, pèse personnes, pare-soleils, laisses pour chien, cartes téléphoniques, canettes de gazosa (boissons gazeuses), tapis, vêtements, bref tout ce qu'on peut imaginer et même tout ce qui peut nous étonner, pour proposer poupées, camions de pompiers, guirlandes multicolores...


Jai vérifié, la tradition ici ne nous surprendra pas, tout y est, le Père Noël, les chaussons au pied du sapin. Cette semaine, sur la route de Luanda Sul, un magnifique sapin fabriqué à l'aide de végétaux artificiels, d'au moins 15 m de haut recouvert de guirlandes lumineuses a été installé.



Mais ce qui nous a le plus étonné, c'est ce magnifique sapin de glace, ou du moins c'est l'aspect qu'il a de loin. Nous découvrons en nous approchant qu'il s'agit d'un Natal Ecologico, il est en effet fabriqué à l'aide de milliers de bouteilles d'eau en plastique, et décoré de cannettes (Natal = Noël en portugais). Cela nous a d'autant plus surpris que le tri sélectif n'est pas encore arrivé ici. Et dire qu'avant notre arrivée, toute la famille était déjà bien programmée pour gérer nos 4 ou 5 poubelles, ici à la résidence, tout part dans la même benne. Nous voyons dans ce sapin un signe que l'année qui vient va peut-être s'attaquer à un sérieux souci à Luanda, la gestion des déchets. Tous les quartiers sont invariablement bordés de montagnes de détritus, et ce partout en ville, et y compris le long de la nouvelle route à 4 voies qui longe une des résidences présidentielles.

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dimanche 6 décembre 2009

Noël approche


Déjà décembre et la température continue de grimper. Les premières pluies sont apparues timidement, et on menacé d'arroser la fête de la Sainte Barbe.

Sainte Barbe est la patronne des artificiers, des soldats du feu, des mineurs, des foreurs et donc des pétroliers. Elle est donc fêtée et nous étions très nombreux à festoyer sous les nuages menaçants en écoutant le Kizomba local.

Avec les premières pluies, les baobabs ont reverdi. On a découvert au passage qu'ici, on appelle cet arbre Imbondeiro, d'où le nom du club qui en possède un beau spécimen à l'entrée. Il est en fleur, de grosses fleurs blanches, et ses grosses gousses pendantes regorgent de graines. On en planterait bien sur notre balcon et pourquoi pas, en ramener aussi pour essayer d'en planter dans notre jardin !

Kermesse Mama Muxima



Une petite kermesse est organisée pour la plus grande joie des petits. Les recettes sont destinées à financer le fonctionnement de l'orphelinat de Mama Muxima. Cet établissement a été créé pour reccueillir les enfants dont beaucoup ont perdu leurs parents pendant la guerre. Le centre est sponsorisé par des expatriés qui participent également en y animant des activités. Les enfants se sont bien amusés cet après-midi et y ont même assuré le stand tresses africaines.

Sachez que Mama Muxima signifie, dans la langue kimbundu, Maman du Cœur, et que c'est le plus important pélerinage d'Afrique sub-saharienne, dans un lieu à 70 km environ de Luanda, qui a pris ce nom, et où se trouve une église contenant une statue de la Vierge de plus de 400 ans, apportée par les missionnaires portugais.

Anniversaire



En Angola aussi on fête l'anniversaire entre copines


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Halloween

En Angola aussi ou du moins à la résidence, les enfants fêtent Halloween

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dimanche 15 novembre 2009

Quicombo, Sumbe et Porto Amboim



Ca ne fait pas de mal de terminer notre petit périple par un peu de plage. En prenant la route du sud vers Benguela, on passe par un joli point de vue sur le Canyon de Quicombo avec une possibilité de promenade depuis le pont, vers une bananeraie, un peu plus loin en s'écartant un peu de village, on se régale dans les rouleaux de l'océan, petite plage propre et déserte. Un peu plus au sud, on peut pousser jusqu'à la baie appelée Cabeça des Baleias. On garde ça pour la prochaine fois. Sumbe est une petite ville tranquille et calme, ça nous change, mais présente essentiellement l'intérêt d'être un point de chute avec ses 2 hôtels sur Marginal, et ses restaus sur la plage, langoustes et garupa à volonté.

INFO PRATIQUE : Hôtel Ritz (sisi comme à la Fazenda de Cabuta) 236 230 761 / 923 359 529. Ils rénovent les chambres en ce moment. 19.000 Kz quarto casal, 14.250 Kz quarto duplo. Ou sinon, Hôtel SOL Nacional 236 230 440, le hall est mieux les chambres, on n'a pas vu, sont au même prix, le restau est pareil.

En remontant vers Luanda, après Porto Amboim, entrez dans les marais salans en passant par un portail, la piste mène droit à une belle plage avec une grosse épave, bordée de jolie falaises.

On reviendra à Sumbe, on a aimé, et il y en a encore à explorer, la baie de São Braz à 40 km au sud de Cabo Ledo, et l'arrière pays autour de la fazenda de Chinandala... A suivre...

mercredi 11 novembre 2009

cachoeiras et grottes de Sumbe



Après 2 jours dans les collines, nous repiquons vers la mer, en empruntant la route vers Huambo, toute neuve également, puis à Quibala, nous bifurquons vers Gabela. Pas facile d'ailleurs de trouver la route. Heureusement que les habitants nous renseignent avec toujours beaucoup de courtoisie. Nous traversons alors des paysages sublimes, plantations de café, cultures dans les collines. La fleur de café sent délicieusement bon (mais ne sent pas le café).

Sur la route de Sumbé vers Seles, un vrai décor pour Indiana Jones 5, chauve souris, insectes bizarres, traces de croco dans le sable, cris de singes. La rivière a eu la bonne idée de changer de lit souterrain, laissant des grottes gigantesques pour le plus (ou moins) grand plaisir des aventuriers que nous sommes. La grotte est éclairée vaguement par des puits de lumière, et quand par malheur on éclaire le sol avec notre torche on découvre que ce qui croustille sous nos pas ne sont pas les crottes de chauve-souris mais des milliards d'énormes insectes bizarres. Imaginez la danse des filles et l'écho des leur cris dans les grottes...

samedi 7 novembre 2009

Fazenda de Cabuta



Fazenda, ça veut dire exploitation de café. Mais à Cabuta, ils accueillent aussi très bien les voyageurs, dans un environnement magnifique, plantations de café, sentiers dans une végétation luxuriante, paysages splendides, vus du mirador. A 2 heures de route de Dondo, 5 heures de Luanda, une route toute neuve jusque Calulo, puis 25 km de bonnes piste. Il y a paraît-il une variante en prenant une piste depuis le bord de la Cuanza. On peut aussi choisir l'avion ou l'hélico car il y a des pistes pour tous ces engins. Mais une fois sur place, l'endroit est idéal pour la randonnée. Ca nous manquait. A près de 1400 m d'altitude, on ne souffre pas de la chaleur. En novembre les plants de café fleurissent. En mai, juin, juillet les terrasses de la fazenda sont couvertes des grains que l'on sèche au soleil.


Agrandir le plan

INFO PRATIQUES : Fazenda Cabuta - Tel. 917 91 00 00 - 926 15 52 00 - 912 59 22 97.
Demandez Francine, brésilienne comme son nom l'indique, à l'accent parfait, très patiente avec les lusophones débutants...
Franfreitas75@hotmail.com
Allantardioli@hotmail.com

Prix des chambres : 125 $ - 150 $ com pequeno almoço , repas + boisson 35 $.

Massangano, son fort, ses chèvres



première halte: Massangano. La sortie de Luanda est toujours un peu longue mais après une heure et 17 kms, les vacances débutent! Une route toute neuve, toute droite au milieu des baobabs qui recommencent à verdir. Ensuite une bonne piste nous conduit vers le fort de Massangano.
Massangano fut un "haut lieu" de la bagarre coloniale entre les portugais et les hollandais,ainsi qu'un important lieu de rassemblement d'hommes promis à une migration forcée vers le Brésil. Aujourd'hui c'est un joli petit village entouré de ruines, d'une église(presque) toute blanche et de cet imposant fort qui domine la rivière Cuanza. Les canons sont encore là mais ils ne servent désormais plus que de perchoirs aux chèvres ou aux petits enfants.

-Reviens Blanquette! criait Monsieur Seguin!

INFO PRATIQUE : ne pas louper le petit panneau vert à droite 'Massangano 20 km' sur la route 15 km avant Dondo, aux alentours du village de Cassolala.

Massangano

lundi 26 octobre 2009

Début des vacances de la Toussaint



Troisième essai : les enfants sont partis, toute la journée à surfer sur les belles vagues de Cabo Ledo !

Naquele Lugar, restaurant de la Fortaleza



Rua 17 de Setembro Luanda - 923 448 311 (réservation conseillée)

Vous montez la petite rue à l'angle droit de la place face à l'hôtel Continental, gardée par un militaire car c'est un accès à la présidence. Il suffit de lui dire que vous allez au restau. En haut de la côte à droite vers l'entrée de la forteresse, garez-vous, entrez dans la maison éclairée, traversez le hall, entrez dans la jolie cour intérieure et bon appetit. C'est bon, c'est beau, c'est calme, mais ayez du temps devant vous. On a aimé.

Naquele Lugar est le vrai nom du restau dit de la Fortaleza. On a compris, "in THE place !" ou l'endroit où il faut être

Les vaches, enfin !



Et voilà! Mireille est tenace, ça faisait un moment qu'on devait absolument illustrer l'article sur les vaches. Et elles sont belles, non ? le soir dans leur enclos ?

mardi 20 octobre 2009


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la plus grande Antilope d'Afrique

Attention les amis!
Ne lisez plus les guides touristiques sur l'Afrique Australe, ils vous trompent! la plus grande antilope d'Afrique est ici en Angola c'est la Palanca Negra Gigante!

Il ne faut pas croire ce que disent les mauvaises langues, non, elles n'ont pas toutes disparu pendant la guerre, j'ai des preuves!!
mais je vous sens perplexes...qu'est ce que cette histoire encore?

et bien voilà, la Palanca Negra Gigante était il y a une quarantaine d'années une espèce animale rare, mais présente sur le seul territoire de l'Angola. A la fin des année 70 il avait été recensé quelques 2000 individus de cette magnifique Antilope des savanes qui a des cornes pouvant dépasser les 150 cm de long!
Or la guerre est passée... pendant longtemps... Que sont devenues nos fameuses Antilopes?
C'est la question que se sont posée quelques chercheurs...
Les mauvaises langues disaient qu'il n'en restait plus aucune.
Ont-elles été toutes mangées?
Ont-elles sauté sur des mines? les animaux peuvent-ils sauter sur des mines?
Ont-elles pu prendre la fuite?L'antilope a-t-elle la même propriété époustoufflante que le nuage radioactif: celle de rester stationner sur la frontière!

Bref,certains sont partis faire taire les mauvaises langues: oui!! Victoire! Quelques Palancas Negras Gigantes ont échappé à la guerre!
Grace au Ciel et aux hélicoptères des forces Angolaises un mâle a pu entrer en contact avec des femelles découvertes dans un autre parc!
Quelle aventure! Nous espérons voir le film de l'évènement un jour à la télé Angolaise: L'antilope au bout d'un filin fut un grand moment de ciné-nature pour les heureux participants de la conférence du Viking Club de jeudi dernier.

En attendant d'en voir en vrai- c'est pas gagné- je vous invite à regarder celles toutes naturalisées qui gambadent dans la savane du musée d'histoire naturelle de Luanda!
Notez aussi la compagnie de belles et légères Impalas!!

dimanche 18 octobre 2009

Ronda Cultural

On ne se lasse pas quand on rentre d'Ilha de la vue sur Luanda avec au premier plan les bateaux de la base nautique






Au rond point de l'entrée d'Ilha, la statue de Rainha Njinga dont nous vous parlions dans la petite page sur l'histoire de l'Angola d'avant l'indépendance









Notre petite visite nous conduit à une pépinière où nous avons pu acheter un plan de maracuja, ou encore barbadine, ou si vous préférez, fruit de la passion. Récolte prévue dans 6 mois sur notre balcon (la photo ci contre illustre la pépinière, pas la maracuja...)
















Enfin, la visite se termine systématiquement par un passage obligé par la galerie d'art qui ébergent les peintures, mais aussi les peintres !





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lundi 12 octobre 2009

Wall-E et la classe transplantée au club med!

l'année dernière j'ai vu un film d'animation très poétique, qui racontait les aventures d'un petit robot compacteur d'ordures, abandonné seul sur la terre en compagnie d'un pauvre cafard... oui, oui, c'était très poétique j'insiste et ce n'est pas mon expérience dans l'hygiène et la propreté qui a deteint sur mes choix cinématographiques!

Ainsi donc Wall-E se retrouve seul, les humains sont tous partis laissant la terre entièrement recouverte de déchets... plus rien ne pousse...c'est l'enfer... mais...

Mais voilà, ici pas de Wall-E, seulement une armée d'hommes et de femmes en jaune qui nettoyent même le dimanche les rues et les trottoirs de la ville.
Malgré ces gros efforts il me semble qu'une armée de Wall-E serait la bienvenue pour protéger les petites plantes des carrefours.

Et au milieu de tout ça il y a quoi? il y a notre petite communauté, comme les pensionnaires d'une classe transplantée. La semaine ça travaille dur mais le Week-end c'est club med...

le grand écart en quelque sorte j'ai peur qu'on en vienne à planter des pizzas...
bon appétit!

samedi 3 octobre 2009

Les cabanes de Mussolo

La presqu'île de Mussolo est une étroite bande de sable longue d'au moins 30 km et protège de la houle de l'océan la baie au sud de Luanda. 15 minutes à peine suffisent pour traverser la baie et se faire déposer par le bateau navette sur de belles plages. Le long de ses plages, on y trouve de magnifiques cases où les fortunes de Luanda viennent se reposer. On peut voir passer de superbes bateaux à moteur, jet skis et skis nautiques. Sur Mussolo aussi habitent des pêcheurs qui lancent leurs filets sous nos yeux. Les garçons cueillent quelques noix de coco, les petits cochons noirs viennent glaner un peu de nourriture. 15 minutes à peine suffisent aussi pour traverser à pied la langue de sable, et trouver les plages plus sauvages qui donnent sur l'océan. Bref, à moins d'une heure de la maison, on y trouve un petit paradis où les paillottes, leurs tables et barbecue se prêtent bien à organiser des pique niques, on y reviendra en bande... Peut-être même en catamaran, car aujourd'hui, il y avait inscription aux activités nautiques. A suivre...

Hier soir, les enfants avaient le champ libre pour dîner avec copins et copines. Nous avons découvert le restaurant de la Fortaleza, juste derrière la citadelle São Miguel. Une rue sombre monte vers ce point qui domine la baie. La rue est gardée par un militaire, car elle accède à la Présidence, mais il suffit de lui dire que l'on va au restau pour se faire ouvrir le passage. On trouve une maison allumée, et porte ouverte, avec pour seul signe distinctif, une belle rangée de gros 4x4 devant. Au font d'un petit passage dans la maison vide, on trouve une jolie cour. On nous sert dans ce bel environnement de bon plats simples (Arroz com garoupa et lagosta, riz au poisson et langouste) vin du Douro, un petit dessert et ce pour 130 $ pour 2, ce qui est raisonnable ici, comparé aux restaurants prisés de Ilha. Là aussi, on tâchera d'y revenir en bande. Bref nos explorations progressent avec succès.

samedi 26 septembre 2009


Vue de la cuisine, la cour de la résidence avec la caravane des bus scolaire. Ici c'est la rentrée. 07:00. Les mamans à tour de rôle accompagnent les petits dans les bus. Ici, on n'en voit que 7, mais il y en a aussi devant la résidence pour les colégiens
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Vue de notre chambre, on voit la mer, en zoomant un peu. Notez au premier plan un échantillon de l'habitat de base luandais. En double cliquant sur l'image, vous la voyez en grand...
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samedi 19 septembre 2009

Angola : quelques chiffres et un peu d'histoire


Vous voulez quelques chiffres ?

Tous les pays du monde (2009) INED Population & Sociétés n° 458, juillet-août 2009

Tous les deux ans, le numéro d’été de Population & Sociétés, intitulé Tous les pays du monde, présente un tableau de la population mondiale. Les données proviennent essentiellement de la World Population Data Sheet publiée par le Population Reference Bureau

Superficie de l'Angola : 1247 milliers de km2/ 552 pour la France métropolitaine

Population mi-2009 : 17,1 millions d'hab / 62,2 en France, 999 millions en Afrique!

Taux de natalité(pour 1 000 habitants) : 46 / 13 pour la France

Taux de mortalité(pour 1 000 habitants) : 19 / 9 pour la France

Projection de la population en 2050(en millions) : 43 / 70 pour la France

Taux de mortalité infantile (pour 1 000 naissances) 125 (le plus élevé au monde après l'Afganistan) / 4 pour la France

Indice de fécondité(enfants par femme) : 6,6 / 2,0 pour la France, parmi les 5 plus élevés au monde

Proportion de moins de 15 ans (en %) : 46 / 18 pour la France, parmi le 10 plus élevés eu monde

Proportion de 65 ans ou plus (en %) 2 / 17 pour la France, parmi les plus bas au monde

Espérance de vie à la naissance hommes, femmes(en années) : 44 et 48 / 78 et 84 pour la France, le plus bas au monde après l'Afganistan et le Zimbabwe

Revenu national brut : 5020 UDS / hab. en 2008 / 34400 pour la France / 2660 pour l'Afrique

Proportion des 15-49 ans infectés par le VIH fin 2007 (%) : 2,1 / 0,4 pour la France / 4,3 pour l'Afrique

Capitale : Luanda 5, ou 6, ou 7 millions d'habitants, selon les sources, on ne dispose pas de recencement précis sur la population qui habite les immenses quartiers périphériques qui entourent la ville.

Monnaie : Le Kwanza. En sept 2009, 98 Kw = 1 USD.

Un peu d'histoire ?

L'Afrique, berceau de l'humanité. On appelait les Kung, peuplades nomades au tein clair, vivant de chasse et de cueillette, qui habitaient les terres de l'actuelle Angola depuis la nuit des temps. Au XIV°siècle, ils sont repoussés par les Bantus (ba : préfixe indiquant le pluriel, ntu = être humain), qui étendent leur territoire à la recherche de meilleures terres. Progressivement ces derniers s'installent, et s'organisent pour donner naissance à divers groupes qui formeront ensuite des royaumes. Vers 1350, des chefs audacieux réunissent les peuples de paysans sous l'autorité de rois, chefs de circonscription et chefs de villages.

C'est vers 1400 qu'émergent deux grands royaumes dans la région, respectivement le royaume Kongo et le royaume Ndongo. Le premier, le plus puissant est le royaume des Bakongo dont le roi porte le titre de Manikongo. Il étend son autorité sur la majeure partie du Nord de l'Angola actuel et s'appuie pour gouverner sur des chefs de circonscription responsables de grandes provinces couvrant les côtes des Congo actuels, jusqu'à Loango, au Nord de Pointe-Noire.

Le second est le royaume des Ambundu, occupant les parties occidentales et centrale de l'actuel Angola. Il s'appelle royaume Ndongo et son roi porte le titre de N'gola. Prononcé à la portugaise, ce mot a donné son nom au pays.

En 1482, quand le navigateur portugais Diogo Cão arrive dans le royaume Kongo, il rend visite à la cour du roi et ,pendant une période assez longue, les deux parties sont amies. Ensuite s'enchaîne le scénario classique des relations coloniales, accords, traités, puis missionnaires, évangélisation, conversions, et malheureusement trafic d'esclaves. Des milliers d'angolais prennent la mer à fond de cale, pour travailler dans les champs de canne à sucre, d'abord dans les colonies portugaises de São Tome, puis dans les terres brésiliennes.

Dans le royaume Ndongo, les Portugais tentent les mêmes opérations, mais ils sont repoussés. Un peu plus tard, les soldats parviennent à établir un point d'appui sur la côté, à São Paulo de Loanda, qui devient alors leur base principale et la capitale. En 1579, une gande expédition guerrière est lancée contre le royaume Ndngo. Après une résistance de près de cent ans, il est vaincu en 1670. Pendant cette longue guerre, le gouverneur João Correia de Sousa adopte une politique de réconsiliation avec Ngola Mbande. Mais le roi du royaume Ndongo délègue sa soeur Njinga pour négocier la paix avec les portugais à Loanda. Les portugais reconnaissent en elle sa remarquable intelligence et sa capacité à régner. Son ambition et la tenacité lui ouvrent la voie vers le trône, non sans avoir apparemment empoisonné son frère au passage et éliminé les membres de la famille du roi défunt (ça nous rappelle les rois maudits !). Elle devient Rainha Njinga et s'accapare également un royaume voisin.

Fatiguée par les années de guerres ininterrompues contre le portugais, la reine agée tombe gravement malade et meurt à l'âge de 81 ans. S'étant convertie et entretenant de bonnes relations avec les capucins, elle est enterrée comme chrétienne. Elle demeure aujourd'hui encore le symbole de la résistance contre le colonialisme.

Et pour finir cette petite leçon d'histoire, d'où vient le nom de Luanda ?
Quand le premier européen débarqua à Ilha, longue et étroite péninsule, il y rencontra un pêcheur qui tissait un filet. Comme il avait dans son coeur mille questions, il interrogea le pêcheur dans une langue que ce dernier ignorait. Ne sachant que répondre, celui-ci dit "uwanda" qui signifie en langue kimbundu « filet de pêche ». Avec une prononciation approximative, le voyageur rapporta à ses compatriotes que l'endroit s'appelait Loanda. D'abord la ville restait cantonnée sur cette bande de sable. Ce n'est que plus tard que les constructions furent bâties sur la terre ferme de l'autre côté de la baie, dans la ville basse, baixo (prononcer baïcho), puis sur la colline la forteresse São Miguel qui domine encore la Marginal. São Paulo de Loanda est l'une des plus anciennes villes d'Afrique doté d'un patrimoine architectural parmi les plus riches. Ce n'est qu'en 1927 qu'elle prend le nom de Luanda, pour se rapprocher de la phonétique originelle du terme. Aujourd'hui encore, les habitants de Ilha s'appellent les axiluanda (lanceurs de filet).. (extrait de Bem Vindo Luanda 2007, de Mateus K. Kavula

mardi 8 septembre 2009

se loger à Luanda

Trente cinq années de guerre.... de multiples séquelles...aujourd'hui je regarde les constructions d'habitations que l'on trouve en ville et aux environs.
Trente cinq années de guerre... et les immeubles de Luanda...quasiment trente cinq années d'arrêt de constructions pour une ville où la population a décuplé sur cette même période.

J'ai vu à Luanda des immeubles en ruine,quelques uns; des immeubles en construction, beaucoup; de beaux immeubles neufs, un certain nombre;mais je vois surtout d' antiques immeubles de style portugais des années 60 ou 70 construits sans doute à la va vite et qui ne dépareilleraient pas dans un programme de réhabilitation urbain à Lisbonne ou à Paris. La difference majeure tient au fait que les appartements s'y louent trois ou quatre fois plus cher que dans cette dernière capitale européenne!

Ainsi les travailleurs des professions dites intermédiaires, à travail fixe et régulier n'ont pas accès à ces appartements et se logent ailleurs, en dehors de la ville.

Une petite maison au sud le Luanda par exemple peut se louer dans les 150 $ , sachant qu'un policier( à verifier), un chauffeur ou une ménagère vont gagner autour de 500$
Pour ce prix là il y a 2 pièces, l'électricité à payer en supplément mais pas d'eau courante. L'eau est livrée et vendue une fois par semaine par de gros camions qui viennent remplir les cuves individuelles.

Reste ensuite tous les autres habitants, les plus nombreux? Difficile à dire, mais il faut survoler la ville paraît-il pour s'en rendre compte. Leurs habitations sont des plus sommaires, allant des Musseques* traditionnelles aux bidonvilles les plus sombres.

*Les Musseques: sont de très grands quartiers de constructions africaines européanisées. Elles ont été construites il y a fort longtemps, pour loger la main-d'oeuvre des entreprises de Luanda autrefois elles se trouvaient en périphérie de la ville. La ville a grandi, les Musseques sont restées, grignottées de part et d'autre, elles constituent ainsi des ilots plus ou moins importants de cases en parpaings gris et tôle ondulées, de petites parcelles donnant sur d'étroites pistes défoncées, au coeur même de quartiers uppés aux maisons chics, aux immeubles plus ou moins neufs et aux avenues fraichements regoudronnées.

Bien entendu pour chacun comme pour tous il faut prendre des transports en commun pour se rendre sur son lieux de travail et supporter les embouteillages récurrents, mais c'est une autre histoire!

dimanche 6 septembre 2009

Un peu d'économie

Jeudi soir 20:00 - 22:00, les expats avec en-tête les animateurs d'Angola Field Group (voir le lien sur le côté dans la rubrique, pour continuer la recherche), organisent au Viking club une rencontre ouverte à tous, et visiblement c'est particulièrement fréquenté par les expat anglophones. Au programme, intervention du représentant de la Banque Mondiale à Luanda. En deux mots, c'est aussi la crise en Angola, chute du baril et du diamant oblige. La nécessaire dévaluation du Kwanza rendra certainement encore plus inabordables les produits importés. Mais il y a des raisons d'espérer.

Les années 2007 et 2008 ont présenté un bilan très positif. En effet, l'augmentation de la production du pétrole, et du prix du baril ont fortement contribué une croissance soutenue (respectivement 23,3% et 15,5%), ce qui donne un une balance du commerce largement positive, un budget de l'état également positif. Leur effet se mesure avec une diminution de l'inflation, un baisse de l'endettement, une amélioration des indicateurs de développement avec un recul de la pauvreté, du Sida et du paludisme, et un progrès dans le domaine des infrastructures.

L'année 2009 a vu la chute du prix du baril, les quotas imposés sur la production pétrolière, une diminution des recettes fiscales conduisant à un réajustement du budget de l'état. On redoute donc une année 2009 avec une croissance nulle, et avec pour effet un ralentissement des programmes sociaux. Pusieurs secteurs certes moins avancés que l'énergie devraient voir leur croissance encore positive, comme la construction, les services et l'agriculture. Dans ce dernier, il reste beaucoup à faire. Le potentiel du pays avec ses terres et ses réserves d'eau pourrait conduire le pays à réduire les importations au profit de la production nationale, et par la même occasion, générer des créations d'emploi, diminuer les prix des denrées alimentaires, atteindre l'indépendance alimentaire, augmenter la diversification économique. Mais cette activité a été fortement pénalisée par les années de conflit qui ont marqué le pays depuis l'indédendance. Pour la dynamiser, de grands chantiers restent à finaliser : inciter les populations qui ont massivement rejoint la capitale pour fuir la guerre, à revenir vers les campagnes, développer les infrastructures, finir le déminage – on estime à 175 000 le nombre de mines anti-personnel disséminées dans les terres – favoriser l'accès à la terre, à l'emprunt, aux matériels, produits et semences.

Le représentant de la Banque Mondiale émet toutes les semaines un flash économique par mail à qui veut le recevoir. Un bon moyen de se tenir informé pour observer et comprendre.

samedi 29 août 2009

les vaches

Il n'y a pas qu'en Inde... en Angola il y a des vaches aussi, elles sont un peu moins nombreuses seulement.
J'avais suivi, lors de ma première visite, une émission à la télé angolaise sur les bovins et autres animaux domestiques que compte le pays , je n'avais pas tout compris certes, mais j'avais retenu qu'il y aurait 17 millions de vaches en Angola, "c'est facile à retenir" disait la journaliste "il y en a autant que les habitants de notre pays".
Aujord'hui, pour notre première virée hors de la ville, nous avons pu croiser des troupeaux de ces charmantes Marguerites à cornes, un peu plus fines, un peu plus menues que leurs cousines des Alpes, de la Meuse ou de la Haute Garonne! Enfin quelques bêtes à poils,à cornes au milieu des baobabs et des palmiers ronier qui poussent comme du chiendent! Quelle pitié, nous en prendrions bien quelques uns pour mettre un peu de verdure sur notre balcon de ville d'où nous ne voyons que de mini galinettes qui comme la ville ne connaissent pas l'herbe fraîche...

voici donc quelques photos de notre sortie, ce n'était pas un safari à la ferme, mais une journée surf avec les dauphins...pas mal...cela valait bien quelques heures de route!

lundi 24 août 2009

le déménagement est annoncé

oufa! le déménagement a passé la douane!
nous attendons des nouvelles du transitaire maintenant mais nos affaires ne devraient plus tarder...
l'hiver dure. Le soleil ne chasse la grisaille que vers 13 ou 14 heures, l'air est à peine chaud
Ce WE nous avons un peu raté les rendez-vous" navette bateau" pour nous rendre sur l'ile de Mussolo, seul Sam a pu faire la traversée, il a profité d'une place sur un catamaran avec des collègues de son papa.

Le grand a fait de la pala avec d'autres collègues en rentrant chez nous. Il s'est donné à fond comme d'hab!

Les enfants attendent que la résidence se peuple de jeunes de leurs ages: pour l'instant il n'y a encore personne!

Aujourd'hui encore la circulation est très fluide, nous avons pu nous rendre à l'école de musique où j'ai pu obtenir le numéro de téléphone d'un professeur de guitare qui vient à domicile (malgré mon portugais perfectible...quand même..) Reste à savoir s'il sera disponible... Mais déjà les garçons sont contents car visiblement il joue toutes sortes de guitares et parle un peu français... se Déus quizer...

Sinon, il est bien normal qu'avec les enfants nous ne voyions pas les mêmes choses:

lPour l'instant les garçons ne voient que poussière, terre rouge et saletés... là où nous ne voyons qu'une mégapole d'afrique;
quant à ma fifille elle est très à l'aise, elle fait la bise à tout le monde: l'autre soir par exemple, à la guest house où nous avons mangé elle a embrassé le serveur!
Elle attend tout de même de retrouver des copines!

pouco a pouco

jeudi 20 août 2009

premières réactions des enfants

l'installation démarre avec son lot de petits soucis materiels courants peu génants mais qui nécessitent la pratique du portugais à haute dose! je gère un max!

Mardi nous avons pris nos quartiers dans notre appartement tout blanc et tout poussiéreux, c'est spacieux il y a quatre chambles dont une petite..aie pour Sam! qui fait la tête quelques minutes...sinon comme ils ont fait la foire toute la nuit dans l'avion les garçons vont passer leur journée à dormir pendant qu'avec notre fifille nous partout en voiture à la recherche puis la découverte du supermercado Jumbo! trouvé! mais comme il n'y a pas de "tourne à gauche" ici il faut -lorsque l'on ne connait pas bien la ville- faire le tour du rond point suivant et cela peut prendre une petite demie-heure! cela tombait bien nous n'étions pas pressés!

Pour ma première expérience de conduite je préfère attendre ce WE il y a moins de circulation m'a-t-on dit.

Mercredi arrivée de la ménagère, il y a de quoi faire pour elle: il y a tellement de poussière dans l'appartement et les meubles sont vraiment sales...

à chaud premières réflexions des enfants:
le grand:"on devrait mettre l'école française et un supermarché à coté de la résidence comme ça tout serait beau et propre"
"c'est dommage dans 4 ou5 ans quand la ville sera belle on ne sera plus là"

n° 2:"c'est beau la nuit la vue du balcon, avec les lumières de la ville, je vais prendre une photo"

fifille: "elles sont jolies les petites filles angolaises quand même, et les gens sont gentils"

Nous avons fait un petit tour à pied avec fifille l'objectif affiché était de trouver la piscine Alvalade qui se trouve dans le quartier du même nom tout près de chez nous mais mon objectif non dit était surtout de sortir! C'est le quartier des ambassades, c'est tranquille, la plupart des trottoirs sont propres et en bon état, par contre devant la belle et grande piscine( fermée) le parking est affreusement sale; il est difficile pour fifille de comprendre qu'une personnalité importante du régime habite là, maison bordée par les détritus... explications alors que le quartier est plutôt propre? Je vais mener l'enquête!

jeudi 16 juillet 2009

Première virée off-shore

vendredi dernier, première expédition sur plate-forme off-shore, et par la même occasion, baptême d'hélico... Décollage de l'aéroport de Luanda, survol de la ville à basse altitude par le sud, et donc vue imprenable sur la résidence du président, très élégante. Attendons avec impatience le goûter d'anniversaire. Paraît-il que les enfants du président (à l'ecole française) invitent toute la classe pour l'occasion ! Je m'egare... Nous survolons de l'océan environ 1 heure, au passage, un ban de dauphin rompt la monotonie du voyage, "aterrissage" j'imagine que ce n'est pas le terme approprié pour se poser sur le petit héliport du flotel (comprenez hotel flottant de 160 lits où vit le personnel off-shore). Briefing, puis transfert sur la plate-forme pétrolière via un surfer (bateau bus qui relie le flotel à la plate-forme). Le point délicat est le passage du bateau à la plate-forme quand il y a de la houle. Heureusement, ce jour, l'océan est calme. Visite de la plate-forme pour préparer le futur chantier, je vous épargne les détails, puis retour au flotel pour debriefing. La première prise de contact est bonne. La vie off-shore est particulière, tout le personnel à bord est rotationnel, 4 semaines en mer, 4 semaines en France pour les expat. Pour les angolais, rotation 2 x 2, les questions de voyage ne se posant pas. A chaque poste, il y a donc 2 titulaires, celui qui bosse et son back-to-back, qui vient quand la période de 4 semaines du premier est finie. Ils se croisent le temps du hand-over, pour le passage des consignes. Les 4 semaines full time, 7 jours sur 7 avec des journées bien remplies, qui commencent à 6:00 AM sont intenses. Il faut un caractère solide. Retour en hélico, 1 heure encore, et le ronron de l'hélico ne tarde pas à endormir tout le monde, heureusement, réveil juste à l'approche de Luanda, survolé par le nord, son port, sa zone industrielle, et surtout ses musseques à perte de vue, on comprend où habitent ces 5 millions d'habitants qui n'ont pas les moyens d'être en ville. Les conditions ont l'air assez précaires, et vue du ciel c'est très impressionnant. Fin du voyage. Si vous êtes sages, je glisserai une photo de ma belle plate-forme ! Prochain voyage, en direction du FPSO j'espère. Entretemps renseignez-vous pour déchiffrer cet accronyme...

lundi 29 juin 2009

Luanda Embrouillacity ?

Ca y est j'ai récupéré notre nouvelle voiture. il nous a fallu 1h00 pour remplir tous les papiers, mais c'est bon, les ennuis peuvent commencer ! J ai donc réussi à faire le tour de la ville, repérer le chemin de l'école française, acheter des CD de musique du Cap Vert, et au moment de m'engager dans la rue ou se trouve le cours de salsa et kizomba, la police... apres avoir contrôlé mes papiers bien trop en règle à leur goût... on me signale que aujourd'hui la route est «senso unico». il n y a aucun panneau, mais il faut payer la murta 200 dollars ! apres discussion en portugais de cuisine je suis reparti non sans avoir verse la gazoça (boisson gazeuse, ici à prendre au sens figuré)... j'ai constaté que le policier a oublié de préciser que la rue est en sens unique, uniquement aujourd'hui et uniquement pour moi, puisque les autres passent ! C est donc mon bizuthage !Apres midi plage sur Ilha. Je gare la voiture. Miguel propose de la «garder». Je prépare les 200 kwanzas habituels, mais o surprise, il l'avait lavée de font en comble. Tarif lavage 2000 kwanzas (20 € !)... grosses palabres et démarrage sur les chapeaux de roue après avoir lâché tout de même quelques dollars. Dimanche, Cabo Ledo, super spot de surf, loin très loin des embrouilles de la ville ! Une petite route part au sud en longeant l'océan, traverse la savane et ses baobabs partout, et arrive dans une anse au petit goût de paradis, juste assez de temps pour expérimenter que l'on prend ici aussi des coups de soleil en hiver - Cassimbo- . les photos suivront mais pour l instant petit probleme informatique.
La semaine ? je bosse dur bien sûr.

Moussolo

Apres un petit tour en bateau sur l île de Moussolo, - voir les photos de plage dans la rubrique Picasso Photostream - histoire de se faire dorer un peu et de déguster un délicieux poisson grillé avec Jean-Paul, mon collègue gabonais, vous le verrez sur les photos, entouré de zongueiras, vendeuses ambulantes qui déballent toute leur marchandise de pagnes et boubous. Si vous vous intéressez aux articles de l'une d'entre elles, ce sont bientôt toutes les collègues qui debarquent pour vous proposer plus de choix ! A noter au passage que pour le poisson grillé du jour accompagné d'un jus de fruit, modeste et diététique, la note s'élève tout de même à 60 $ au restaurant de la plage, Barsoulou. C'est une bonne nouvelle car partout ailleurs, c'est paraît-il beaucoup plus cher !

L'apres-midi nous partons à la recherche de boutiques en ville pour acheter quelques CD de musique locale. Et nous decouvrons ainsi qu il y a très peu de magasins - lojas - et qu ils sont fermés le samedi apres midi...

Le soir, petite caipirinha a la maracuja - fruit de la passion - sur fond de musique live, au bord de la plage, sous une splendide paillotte (Jongo Valeiro, à l'entrée d'Ilha). A noter que l'alcool servant à faire la caipirinha est la cachaça, fabriqué au Brésil à partir de la canne à sucre. Il ne faut pas en abuser, car on dit que ça attaque les neurones !

Le lendemain, messe en français par un prètre congolais, entre J.Paul le gabonais, et la famille indonesienne qui habite dans l'appart que nous allons occuper a la rentrée. La chorale est à fond, et me rappelle furieusement l'ambiance congolaise, la messe rapide, à peine 2 heures. A la fin, on applaudit ceux qui partent definitivement car l'expat est finie, on applaudit ceux qui viennent prier pour la 1ere fois à cette église. J.Paul est moi nous levons. (les photos de l'église Igreja São Joachim sont dans l'album photo Picassa / Luanda) A la sortie de la messe, on vient vers nous et je trouve une voiture et de la compagnie pour aller déjeuner et me baigner au club Total (toujours dans un album Picassa à votre droite, messieurs dames, qui s'appele Imbondeiro ou km 14, du nom du club en question)

dimanche 17 mai 2009

Chances et malchances





La forteresse Sao Miguel domine la baie de Luanda et surplombe la Marginale, c'est ainsi que l'on nomme la Promenade des Anglais locale. Ce fort construit du temps de la colonie portugaise est en refection, il va etre transforme en musee des forces armees. Ses façades blanchies a la chaux se detachent sur le ciel d'un bleu tres pur. Le ciel est ainsi les lendemains de pluie, car les jours precedents l'air etait humide et le ciel plutot voile. Du haut des remparts on a une belle vue sur la ville et la presqu'ile d'Ilha ou l'on peut aller a la plage. Sur les remparts sont stockes les objets qui seront installes a l'interieur a la fin de la renovation. Le gardien, arrangeant apres discussion avec mon chauffeur fin negociateur, nous ouvre les portes de la reserve ou se trouvent pele mele les statues de la celebre reine d'Angola qui a negocie avec les premiers explorateurs portugais en 1575, puis Vasco de Gama, ainsi que le premier gouverneur portugais, le premier president protugais, la voiture du premier president angolais Agostino Netto, une Renault 6. Je leur ai fait remarquer fierement que c'est un fleuron de notre industrie automobile française ! Une gazoça pour le gardien, 100 kwanzas, soit 1 euro, le gardien fait grise mine, mon chauffeur me confirme que c'est tre peu. Desole c'etait ma premiere gazoça je ne connais pas les tarifs gazoca veut dire boisson gazeuse mais aussi pour boire. Mon chauffeur gagne 300 dollars par mois, il dit que c'est dur avec 6 enfants tous en age scolaire. Surtout dans un pays ou tout est cher, sauf l'escence.Le musee d'anthropologie est ouvert ce dimanche, mais en fait il n'est ouvert que du lundi au vendredi. en plus il est gratuit. Par chance, aujourd'hui c'est ouverture exceptionnelle pour un groupe qui a paye 4000 kw. Le gardien, qui est en fait le conservateur m'interdit l'entree. Puis finalement accepte voyant ma deception, mais interdit mon appareil photo. Voyant mon hesitation a laisser mon sac dans la voiture, il accepte que je rentre avec, mais ne peut m'accompagner puisqu'il garde l'entree. Au bout de 30 secondes, il me rejoint et me fait la visite guidee VIP, tres digne, en français pour moi, et en portugais pour Manuel mon chauffeur qui ne comprend pas le français. Je le soupçonne d'etre tres content de pouvoir pratiquer son français et je le felicite pour sa maitrise parfaite de la langue, il me decrit alors son parcours universitaire dans les capitales d'afrique francophone. Et moi je suis content de lui montrer mon munukutuba qu'il comprend aussi, le m'pou, chapeau du chef coutumier, n'golo, le cochon, n'soussou, le poulet. Il me decrit une maquette de village traditionnel et en particulier le poulailler sur piloti pour eviter que les n'soussous ne se fasse manger par les betes sauvages. Je lui reponds que mes n'soussous se sont fait manger car j'ai construit le poulailler a meme le sol et non sur piloti. Il me dite que non, en tout cas je dois refaire le poulailler mais en hauteur cette fois. Je soupçonne que son analyse d'anthropologue lui fasse conclure que l'homme africain est plus avise que l'homme blanc pour ces questions. On s'est quittes mais avant il m'a invite invite au vernissage d'une exposition temporaire sur l'elevage. Il refuse ma contribution pour le musee puisque normalement c'est gratuit. Il accepte finalement ma contribution pour le guide, car je lui dit qu'en france ça se fait de remercier le guide. Une gazoça de 500 kws, cette fois ci pas de remarque, ça doit etre le bon tarif.A l'association des français d'angola moins de chance, le gardien me demande le carton, Pas de carton, on n'entre pas. Il a du recevoir des consignes strictes, Les negociations habiles de mon chauffeur n'y font rien. Il parait assez choque qu'un français soit chasse de l'association des français par un angolais. Je resterai sur mon bon souvenir du conservateur du musee d'anthropologie. Et direction la plage. Autour de moi, il n'y a que des italiens, faciles a reperer, toujours en train de jouer au ballon. Je dine avec un belge. Mais ou se cachent les francais ...

Encore des contrastes


Comme vous pourrez les constater sur les photos, les plages se pretent a la farniente, sous les paillottes, car meme si la saison seche autrement dit l'hiver ici, commence, la temperature a brutalement chute de 4 degres, c'est a dire que la mer est a 27° et l'air a 32, autant dire que ça me suffit amplement. J'emploie donc mes moments de farniente a me cultiver. j'ai fini un premier livre sur l'Angola, en français, pas si facile d'ailleurs d'en trouver en France. Il s'agissait d'un itineraire decrit par 2 français residents a Luanda en 2002 soit juste apres la fin de la guerre, un recueil de temoignages, de rencontres, histoires de malheurs et detresse individuelle, marques laissees par ces nombreuses annees de conflit, et accompagnees de photos de ruines, façades criblees de balles. Ces temoins ont visiblement ete tres marques par ce triste spectacles qui temoigne des horreurs qu'ils ont eu la chance de ne pas connaitre. Bref sinistre et diametralement oppose a l'image que l'Angola nous envoit aujourd'hui, comme si ces souvenirs n'etaient pas loin mais on s'est empresser de les ensevelir sous une bonne dose d'energie et de volonte de tourner la page. Le deuxieme livre sur l'Angola est cette fois traduit du portugais, ecrit en 2007 par une angolais qui raconte cette fois l'itineraire d'Angolais du Portugal aui partent a la decouverte de leurs origines et rencontrent une monde plein de musique, de fetes, d'humour, de metissages. Mon choix est fait, je m'attacherai a porter mon regard exclusivement sur ce qui est beau ici.

La CAN 2010 approche !


Les discussions vont bon train sur la preparation de Luanda pour l'organisation de la Coupe d Afrique des nations. Luanda a son stade, mais 2 autres sont en cours de construction dans le pays, dont un au Cabinda. Tout le monde est confiant tout sera pret. Quand le Pape est venu, un grand coup d'accelerateur a ete mis et les preparatifs etaient termines pour le jour J. Nous sommes dnas un pays energique ! Pour info, le Cabinda est une province de l'Angola separee par un territoire appartenant a la republique du Congo Kinshassa, lui donnant ainsi acces a la mer. A vos atlas !Ce sont donc les grandes manoeuvres a Luanda on voit depuis plusieurs mois des autobus de ville en circulation, des camions poubelles, de nouveaux ronds points paysages, des feux rouges flambants neufs 6 ok les enfants diraient c'est une blague a 2 balles. Des immeubles ultra modernes sortent de terre, et transforment l'aspect de la ville, qui, vue du large, commence a ressembler a une megapole moderne. En regardant les façades, on constate que les signes du tres long conflit qui a sevi jusqu'en 2002 ont ete en grande partie effaces. On peut s'etonner aussi d'apercevoir au pied des buildings en construction des camions et des materiaux tous en provenance de Chine. Il semblerait que ce pays producteur de petrole et de diamants a env. 20% de croissance annuelle a eguise les appetits et attires des investisseurs venus de l'empire du levant... Question proprete, ce n'est pourtant pas encore tout a fait ça. Les employes municipaux ont beau s'appliquer a coups de balais, et parfois de bulldozers, il reste tout de meme des troittoirs qui ont la triste allure de decharges a ciel ouvert. J'ai arpente la ville en tous sens a pied aujourd'hui, et il ne fait pas bon avoir le nez en l'air, car ce sont parfois les egouts qui sont a ciel ouvert, il manque quelques plaques d'egout aussi ! L'immeuble face a l'hotel a mauvaise mine, les gens ont visiblement l'habitudes de jeter les detritus par les fenetres, mais il ne faut pas s'arreter aux apparences, le matin a 7.00 les gens quittent l'immeuble en tenues impecables, les femmes en pantalon blanc parfaitement immacule. Parait il que les appartements a l'interieur seraient pour certains tout a fait biens, visiblement ils ont tous la clim et la parabole. Parce que meme si les immeubles semblent vetustes en ville, les loyers sont pourtant exorbitants. Pour travailler en ville, il faut soit etre en ville et donc trs riche, soit habiter a l'ecart et se lever tres tot car les embouteilllages commencent avant 7.00, soit habiter dans les musseques, ces bidonvilles que le gouvernement essaie de faire disparaitre. Une campagne d'incitation au retour a la campagne a ete lancee avec la construction de logements neufs bons marches au village. Mais ce n'est pas un franc succes, les gens preferant Luanda ou il est plus facile d'avoir un travail. Il paraitrait meme que des terres seraient donnees pour inciter les candidats au retour a la campagne a reprendre une activite agricole. Apres la guerre, il etait dangereux de travailler au champs car le conflit avait laisse derriere lui beaucoup de mines anti personnelles et les accidents etaient frequents. Il a donc fallu egalement entreprendre beaucoup d'operations de deminage. En conclusion pourquoi donc la vie est chere ici et bien les moyens de production locaux sont encore peu developpes, les moyens d'importation sont faibles car les capacites du port et de l'aeroport sont insuffisants pour un pays de 16 millions d'habitants, et les taxes sont elevees.

samedi 16 mai 2009

Premières impressions de Luanda


C'est mon 2° week-end à Luanda, mais cette fois je n'ai plus de chauffeur.En revanche, j'ai trouvé un accès à Internet à l'alliance française. J'avais pris soin de noter les premiers enseignements tirés de mes longues discussions avec mon chauffeur. Certes en portugais, ce qui complique, mais le gros avantage, c'est que les embouteillages nous laissent tout le temps d'essayer de nous comprendre. En relisant mes notes, je retrouve les premières informations que Manuel, meus motorist, me donnent sur le pays."L'autoradio nous lance cette terrible musique qui me rappelle un peu la soukouss zaïroise. Erreur, Manuel m'annonce fièrement qu'il s'agit d'un groupe très populaire, qui vient de sa région d'origine, au Sud, au bord du désert de Namibe, près de la frontière Namibienne, très belle région parait-il... La région de Jonas Savimbi, ajoute-t-il fièrement - Il s'agit du principal opposant politique du temps de la guerrre, qui est mort en 2002, date à laquelle le conflit a pris fin - Je relativise donc d'un coup toutes les impressions que Manuel a pu me donner sur le pouvoir en place. Je continuerai donc de m'informer, mais tâcherai d'avoir des avis venant de tous bords, mais il faudra éviter de prendre parti et prendre pour argent comptant les propos que les gens vous livrent !Revenons aux premières impressions. Ce qui frappe avant tout, c'est la circulation. A priori, ça commence par ressembler à un défilé de tout ce que l'industrie automobile compte en énormes 4x4 de luxe... Mais à regarder de plus près ça me fait surtout penser à la "marche des éléphants" dans le Livre de la Jungle. L'infrastructure routière est en plein essor, mais le pouvoir d'achat a explosé plus vite que les km d'asphalte. Il y a une mine pour Eurovia ici.Autre scène de rue : la nivelleleuse a fini de préparer le support. La terre rouge un peu façon latérite est parfaitement plane, il a un peu plu, et elle est revouverte d'une très fine couche de glaise mouillée. Bref terrain idéal pour une partie de foot improvisée, juste devant les goudronneuses qui s'apprêtent à intervenir ! Ca doit être hyper glissant, mais aucun joueur n'est recouvert de boue. Soit ils sont très fair play, soit ils tiennent bien debout, c'est de bon augure pour la CAN 2010 à Luanda (Coupe d'Afrique des Nations) ! A gauche, la partie de foot de rue, A droite les bulldozers qui détruisent les musseque, ces quartiers pauvres où les maisons sont faites de simples murs de parpaings recouverts de tôle ondulée. Désolé de finir sur une note plus triste, mais mon temps d'accès Internet s'achève dans 4 minutos. Il faudra creuser cette histoire de musseque, et développer ce que Luanda m'a déjà réservé en agréables surprises lors de mes premiers pas de touriste...

vendredi 15 mai 2009

Premières news d'Angola


Pour moi ici tout se passe bien, j'ai un bureau (dans l'immeuble blanc sure la photo au bord de la baie), un téléphone, un ordinateur, un hôtel confortable.J'ai commencé à rencontrer les gens, mes collègues, très sympas, préciser ma future fonction, attaqué les sujets.Et j'ai aussi visité la ville, un peu, son musée d'anthropologie, son fort, sa presqu'île, la plage, la piscine, les résidences Total, les concessionnaires de voitures.Je pratique pas mal le portugais avec mon chauffeur, on s'amuse bien.Mon seul soucis est de ne pouvoir avoir Internet à l'hôtel pour donner plus de nouvelles. Mais ça va se résoudre. J'écris donc rapidement ce mémo sachant que mes horaires de travail dépendent des horaires de la navette. Je ne peux donc pas rester le soir comme je le faisais à Rueil.

mercredi 7 janvier 2009


Le Cap de Bonne Espérance, un bon endroit pour formuler un voeu pour cette année 2010...
Un peu plus d'amour dans ce monde !
Bonne Année !
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