vendredi 18 novembre 2011

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Ce week-end, Emma fête son anniversaire, le week-end prochain, les muximettes sont à la manoeuvre avec Mireille, le week-end d'après c'est la chorale qui pousse sa chansonnette avec moi, et le week-end suivant, ce sont les garçons qui mettent le feu à Impala avec les KPP. Puis enfin, tout le monde dans l'avion pour Noël en famille en France ! Ce devrait bien se passer tout ça ! :-)

dimanche 13 novembre 2011

Kissama



11 Novembre, jour de l'Indépendance de l'Angola, week-end de 3 jours, idéal pour sortir de Luanda. Novembre, c'est également le retour du soleil et des grosses chaleurs.

1° obstacle, en chemin à peine sortis de Luanda, vers le golf, un container a décidé de s'échapper du camion qui le transportait. Heureusement,il a eu l'idée de glisser du côté du fossé, plutôt que s'écraser sur un voiture venant en face. C'est déjà arrivé, sur la route - piste devrais-je dire - du port. On ne s'en étonne plus vraiment, à chaque sortie, on observe quelques accrochages ou accidents plus ou moins graves.

Mais ayant à peine quitté la route, les paysages nous ravissent, pistes de terre rouge, les baobabs commencent à reverdir avec l'arrivée des premières pluies. L'herbe de la savane est encore bien sèche, la plaine de la Kwanza est toujours verdoyante. Ce fleuve coule toujours à plein régime, prenant sa source à l'est et traversant des régions bien arrosées. Rien à voir avec les rivières de Namibie ou du Botswana, qui sont à sec pratiquement toute l'année.

A moins de 2 heures de Luanda, le parc de Kissama, 1,2 millions d'ha, 120 km de côte sur l'océan nous régale de ses paysages magnifiques. Une balade en bord de mer, petit tour en barque sur le rio, un accueil chaleureux dans le lodge en cours de rénovation, un safari au petit matin. On y croise avec plaisir girafes, nyalas, gnous, et éléphants. Ceux-ci ont été ré-implantés, fournis par la réserve de Mashatu, dans le Tulli Block, au sud du Botswana, où nous étions à la Toussaint...

Bref un petit paradis à deux pas de Luanda. Nous terminons notre promenade dans les vagues chaudes de Cabo Ledo.

lundi 7 novembre 2011

Holidays - Ferias - Vacances - 3




Comme chaque année, les baleines quittent les eaux chaudes au large du Gabon, et rejoignent les côtes ouest d'Afrique du Sud en octobre, en passant le long des côtes angolaises, accompagnées de leur bébé. Sur la première photo, ce sont les ailerons d'une raie manta, qu'on a croisée pendant notre quête des grands cétacés. Ils ont été plus timides cette année, on ne les a toujours pas vu sauter. Certains les ont même aperçues s'ébattre depuis la côte. On ne se lasse pas de ce spectacle, il doit y en avoir un paquet qui passent puisqu'à presque chaque sortie, on peut les observer entre août et octobre. Ça doit être incroyable de les voir quand elles sont toutes regroupées vers False Bay.

Ce ne sont pas les eaux glacées du Cap de Bonne Espérance qui nous a attirées vers le Sud, mais nous avons découvert que l'Afrique du Sud est également le berceau de l'Humanité, cradle of human kind, birthplace of humanity.


Dans ce petit coin de verdure du Gauteng, prononcer Rrôteng, influence Néerlandaise sans doute, il n'y a pas que des mines d'or et de platine, il y a aussi des grottes. Little Foot serait tombé dans l'une d'elles, il y a 3,3 millions d'années, peut-être poursuivi par un tigre à dents de sabre. Des mineurs italiens à la recherche d'or, ont suivi une Impala, qui a également chuté, et en commençant les fouilles, ont découvert des fossiles d'hominidés, le plus vieil australopithèque de l'humanité a été déterré. Pourquoi Little Foot ? Eh bien, comme son squelette était très incomplet, il n'eut pas droit à un nom comme Lucy.



Les paléontologues accoururent pour vite remplacer les chercheurs d'or, grattèrent, et trouvèrent Mrs Ples. Elle a un nom car elle était complète, et bien plus jeune que Little Foot, seulement 2,6 millions d'années, découverte du professeur Robert Broom, sud africain, en 1947.








On peut maintenant se promener dans la grotte, qui n'était pas habitée, car totalement obscure et glaciale. On n'y a donc rien retrouvé d'autre. Des spéléologues ont tenté d'explorer le lac souterrain mais ça a mal tourné.

Non loin de ce site, un musée interactif ultra-moderne a été récemment inauguré et on y apprend tout sur l'histoire de l'humanité. Nous sommes tous donc descendants d'Africains.



Un peu plus au Nord, Tulli block. Il suffit de traverser le fleuve Limpopo qui marque la frontière avec le Botswana. Des peintures rupestres dans le bush aux abords d'un village. Pas de guichet, pas de ticket, c'est juste là dans la pampa, malheureusement pas trop protégées. Les Sans (prononcer "sane" autrement dit Bushmen) Ils étaient bien dans le bush sans doute, il y a peut-être 17000 ans. Personne n'a vraiment enquêté. Ces tribus vivent pacifiquement, sans chef, sans hiérarchie, très communautaire, peuple chasseur. Ils ont été sans doute chassés pour se retrouver dans le désert du Kalahari. C'est leur connaissance de la nature qui leur permet de survivre dans un milieu assez hostile. (voir ou revoir le film "Les Dieux sont tombés sur la Terre). D'autres tribus sont venus, Xhoxa (prononcer chocha), N'débélé. Autres langues, autres mœurs aussi. Partis à leur tour, sans trop laisser de trace. De là à dire que cet endroit n'a pas d'histoire, elle n'est juste pas écrite, et n'a pas laissé de signe.

Tulli block, cette large bande de terre a été cédée à une compagnie qui préparait la ligne ferroviaire qui devait relier Cape Town au Caire. Mais trop de rivières, trop de ponts en perspective. Ils ont préféré passer par ailleurs. Alors les terrains ont été cédés à des propriétaires privés, pour devenir des fermes, puis d'autres propriétaires ont décidé d'en faire une réserve naturelle. Pas de route, pas de voiture, pleins d'animaux sauvages s'ébattant en toute tranquillité, des lodges de luxe. sans doute pour ça que les tribus ont dû déménager. Le Botswana est un jeune pays, riche de sa nature et de ses mines de diamant, de sa stabilité aussi, un atout pour le tourisme. Tourisme haut de gamme, plutôt que tourisme de masse, sans doute pour protéger l'environnement. Exemple de croissance et de bonne gestion. Le mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une fois seulement, les bénéfices des mines ré-investis dans l'enseignement et la santé, gratuites pour tous, l'un des plus hauts taux d'alphabétisation d'Afrique. Un fléau à éradiquer pourtant, le Sida. Et pas mal d'orphelins dont il faut prendre soin. Des paysages sublimes et variés, la brousse bien sûr, des baobabs aussi, un désert très aride, et un immense delta intérieur qui inonde la plaine de l'Okavongo, copieusement alimenté par les fleuves venant d'Angola !

Un lien, pour une fois je cite mes sources... http://terangaweb.com/terangaweb_new/2011/08/16/le-botswana-champion-de-la-croissance/