lundi 29 juin 2009

Luanda Embrouillacity ?

Ca y est j'ai récupéré notre nouvelle voiture. il nous a fallu 1h00 pour remplir tous les papiers, mais c'est bon, les ennuis peuvent commencer ! J ai donc réussi à faire le tour de la ville, repérer le chemin de l'école française, acheter des CD de musique du Cap Vert, et au moment de m'engager dans la rue ou se trouve le cours de salsa et kizomba, la police... apres avoir contrôlé mes papiers bien trop en règle à leur goût... on me signale que aujourd'hui la route est «senso unico». il n y a aucun panneau, mais il faut payer la murta 200 dollars ! apres discussion en portugais de cuisine je suis reparti non sans avoir verse la gazoça (boisson gazeuse, ici à prendre au sens figuré)... j'ai constaté que le policier a oublié de préciser que la rue est en sens unique, uniquement aujourd'hui et uniquement pour moi, puisque les autres passent ! C est donc mon bizuthage !Apres midi plage sur Ilha. Je gare la voiture. Miguel propose de la «garder». Je prépare les 200 kwanzas habituels, mais o surprise, il l'avait lavée de font en comble. Tarif lavage 2000 kwanzas (20 € !)... grosses palabres et démarrage sur les chapeaux de roue après avoir lâché tout de même quelques dollars. Dimanche, Cabo Ledo, super spot de surf, loin très loin des embrouilles de la ville ! Une petite route part au sud en longeant l'océan, traverse la savane et ses baobabs partout, et arrive dans une anse au petit goût de paradis, juste assez de temps pour expérimenter que l'on prend ici aussi des coups de soleil en hiver - Cassimbo- . les photos suivront mais pour l instant petit probleme informatique.
La semaine ? je bosse dur bien sûr.

Moussolo

Apres un petit tour en bateau sur l île de Moussolo, - voir les photos de plage dans la rubrique Picasso Photostream - histoire de se faire dorer un peu et de déguster un délicieux poisson grillé avec Jean-Paul, mon collègue gabonais, vous le verrez sur les photos, entouré de zongueiras, vendeuses ambulantes qui déballent toute leur marchandise de pagnes et boubous. Si vous vous intéressez aux articles de l'une d'entre elles, ce sont bientôt toutes les collègues qui debarquent pour vous proposer plus de choix ! A noter au passage que pour le poisson grillé du jour accompagné d'un jus de fruit, modeste et diététique, la note s'élève tout de même à 60 $ au restaurant de la plage, Barsoulou. C'est une bonne nouvelle car partout ailleurs, c'est paraît-il beaucoup plus cher !

L'apres-midi nous partons à la recherche de boutiques en ville pour acheter quelques CD de musique locale. Et nous decouvrons ainsi qu il y a très peu de magasins - lojas - et qu ils sont fermés le samedi apres midi...

Le soir, petite caipirinha a la maracuja - fruit de la passion - sur fond de musique live, au bord de la plage, sous une splendide paillotte (Jongo Valeiro, à l'entrée d'Ilha). A noter que l'alcool servant à faire la caipirinha est la cachaça, fabriqué au Brésil à partir de la canne à sucre. Il ne faut pas en abuser, car on dit que ça attaque les neurones !

Le lendemain, messe en français par un prètre congolais, entre J.Paul le gabonais, et la famille indonesienne qui habite dans l'appart que nous allons occuper a la rentrée. La chorale est à fond, et me rappelle furieusement l'ambiance congolaise, la messe rapide, à peine 2 heures. A la fin, on applaudit ceux qui partent definitivement car l'expat est finie, on applaudit ceux qui viennent prier pour la 1ere fois à cette église. J.Paul est moi nous levons. (les photos de l'église Igreja São Joachim sont dans l'album photo Picassa / Luanda) A la sortie de la messe, on vient vers nous et je trouve une voiture et de la compagnie pour aller déjeuner et me baigner au club Total (toujours dans un album Picassa à votre droite, messieurs dames, qui s'appele Imbondeiro ou km 14, du nom du club en question)