lundi 27 décembre 2010

Feliz Natal - Joyeux Noël



Bon voici un petit diaporama, avec spéciale dédicace à ceux qui ont froid. Un petit peu de soleil de Bengela où il y a de belles plages, Bahia Azul, et de belles salines. Courage, l'hiver ne restera pas aussi rude si longtemps...



A Quicombo, A Porto Amboim aussi il y a de belles plages, il suffit de passer par les salines pour accéder à la plage avec l'épave, au pied de la falaise. Mais ce petit village de pêcheurs sera bientôt métamorphosé, car il va se construire un très grand yard pour la construction des futures installations pétrolières, "local content" oblige. Il va falloir installer en plus des quais et zones de chantier des habitations et toute la vie qui va autour. Ca fait partie de la marche à grand pas vers le développement économique du pays. On ne va pas s'en plaindre, même si ça risque de dénaturer un peu ce petit coin tranquille...

dimanche 28 novembre 2010

Vie de rêve à Luanda ? - 4 - Panguila et Zango, logements sociaux


Agrandir le plan

Les photos Google Earth de Luanda datent de juin 2010. On voit les constructions des petites maisons installées à Panguila et Zango pour reloger paraît-il les personnes qui ont dû quitter les quartiers en cours de réhabilitation. Pour se rendre en ville depuis ces zones, il faut compter 2 heures, et donc partir très tôt le matin et revenir très tard le soir. Comment les gnes vont-ils s'organiser dans ce nouvel environnement ? Vont-ils trouver un nouveau travail sans avoir à faire la navette jusqu'en ville ? Il y a semble-t-il des jardins maraîchers près de Cacuacu.

Toujours sur Google Earth, on voit aussi qu'en centre ville de Luanda, les travaux d'aménagement de la Marginal avancent. 700 m ont déjà été remblayés avec du sable extrait de la baie de Mussolo, en vue d'aggrandir le front de mer...

mercredi 24 novembre 2010

Vie de rêve à Luanda ? - 3 - Mega projet vers Corimba

Zona Costeira da Corimba : méga projet de refonte totale de la côte sud de Luanda, partant de la Fortaleza et l'entrée d'Ilha et descendant le long de ce qu'on appelle la Marginal Sud, face à la baie de Mussolo. De jolis immeubles sont en cours de finition et vont recevoir les bureaux de grandes sociétés. Ca ressemble déjà à ça :


Bientôt, ça deviendra ça, extrait du master plan de la plus grosse société d'ingénierie en Angola :


Pour l'instant, au bord de l'eau, ça ressemblait plutôt à ça, face aux immeubles tout neufs :

.Ces quartiers qu'on appelle musseques, sont faits de maisons modestes, initialement habitées par des pêcheurs. Ces quartiers se sont étendus de façon anarchique notamment pendant la guerre et l'afflux de population, et tout l'espace disponible s'est vu recouvert de constructions plutôt rudimentaires, jusque devant le Mosoleu, monument où repose la tombe du premier président Agostinho Neto. L'espace a été complètement rénové, pour devenir un musée et un jardin, et à côté, la nouvelle assemblée nationale est en cours de construction. Depuis samedi dernier, c'est devenu ça :

 

Des camions sont venus, des bus, et la police, et quand tout a été déménagé, les bulldozers ont fait place nette. Le lendemain, un immense amât de béton et de ferraille. Lundi, plus rien. Où les gens sont-ils partis ? On dit qu'ils ont été relogés vers Viana, qui est une ville en lointaine banlieue nord et est, dans de petites maisons basiques mais neuves, construites dans le cadre du programme social. Les gens y sont-ils allés de gaîté de coeur ? Disons que les mussèques étaient très rudimentaires, mais ils avaient le mérite d'être près du centre, où les gens trouvent du travail, ou des petits boulots. Pour venir en ville de Viana, compter plus d'une heure. Il y a bien le train, mais pas beaucoup par jour, ou les bus, mais il y en a très peu, mais ultra bondés, et qui ne circulent pas vraiment à heure fixe. La course est à 60 Kz (0,50 Euro). Sinon il y a les candongueiros, ces mini-bus bleus et blanc, la course est  à 100 Kz mais ils ne vont pas de Viana au centre ville. Il faut en prendre plusieurs.

Les programmes de réhabilitation de la ville et destruction des quartiers populaire va continuer, la ville de Luanda change de look, avec la rénovation de la Marginal, l'aménagement des rues, places et rond-point, la remise en peinture des immeubles de la ville. La construction de nouveaux immeubles. En même temps, très loin à l'est au delà de Benfica, près deu stade, de l'université et de la nouvelle autoroute, une ville nouvelle est en construction, on prévoit près de 500 immeubles. Aujourd'hui il y en a près de 150 déjà en construction, certains seraient finis en 2011. On ignore quel sera le prix du logement, les conditions d'accès aux logements. Mais même problème, c'est loin. Il y a peu de temps, il y a eu la fermeture du marché de Roque Santeiro (voir précédent article). Luanda change à vue d'oeil.

Question : Luanda va-t-elle devenir une ville pour les riches ? C'est déjà la ville la plus chère du monde pour ceux qui en ont les moyens. Y aura-t-il une place pour les plus modestes qui voudraient y conserver leur travail. Difficile à dire. On ne fait qu'observer. Pour en savoir plus, il faudrait savoir ce qui se dit. Dans les medias, par exemple... Il faut vraiment que je fasse encore des progrès en portugais.

mardi 23 novembre 2010

Vie de rêve à Luanda ? - 2 - Grosses pluies à Luanda

Il ne pleut pas souvent, à peine une dizaine de fois dans l'année. Et encore, cela dépend des années. La dernière averse était assez abondante, mais ce n'était pas un déluge. La rue devant le bureau était néanmoins transformée en torrent, les voitures se bloquaient dans les mares qui cachaient des bouches d'égoût sans plaque. Le goudron est parti avec le flôt, creusant une crevasse à la place de la route. Impossible de traverser. Les mini-bus ont mis 2H30 au lieu de 20 mn pour rentrer de l'école. Certains ont mis plus de 4 heures à rentrer chez eux.




Mais dans les quartiers, les habitants étaient sans doute plus à plaindre, les piste en terre transformées en boue, les maisons pas forcément étanches, les fondations pas forcément solides. Bilan, 11 morts sur Luanda, auxquels s'ajoutent 3 personnes retrouvées noyées dans le district de Cacuacu, et on note encore 6 disparus. C'est à chaque grosse pluie un pareil désastre. Maisons effondrées, court-circuits, noyades. Pendant les années de guerre, la population de la ville est passée de 500.000 à 5, 6 ou 7 millions d'habitants selon les sources. Les quartiers se sont étendus de façon anarchique et les infrastructures comme l'évacuation des eaux n'est pas suffisante en cas de grosse pluie. Mais à Pointe-Noire c'est pire encore, il fallait apparemment plutôt une barque pour circuler... Voyez plutôt :
On peut toujours se plaindre, on en trouvera facilement qui sont plus à plaindre encore....

Vie de rêve à Luanda ? - 1 - Visas de résidence

Visas de résidence. Il aura tout de même fallu attendre un mois pour recevoir un récépissé après avoir déposé les passeports de la famille à l'Immigration. Un mois en situation de sans papier, cela signifie, ne pas pouvoir sortir de la ville. Ca fait une drôle d'impression. Mais, estimons-nous heureux, nous les avons reçus juste avant les vacances de la Toussaint. Nous avons pu circuler, mais sans sortir du pays. Certains sont restés bloqués, n'ont pas pu rentrer pour l'enterrement d'un parent, d'autres sont sortis en rapatriement sanitaire sans passeport, et ont dû patienter plusieurs semaines avant de pouvoir rentrer.

Il aura fallu un mois de plus pour avoir les passeports avec visa de résidence. Là aussi, estimons-nous heureux, nous pourrons sortir du pays pour Noël. Certains l'ont reçu la veille de leur départ en vacances, avec une bonne dose de stress, il en reste encore plus de 300 en souffrance, pour les collègues et leur famille. Sortiront-ils tous d'ici Noël ? Pas sûr. A suivre.

Pas étonnant que cela rende les gens nerveux, car s'il y a bien une chose ici qui permet de supporter la vie quotidienne, c'est bien l'idée de pouvoir s'évader de temps en temps. On mesure ô combien on tient à cette liberté quand on s'en voit privé...

lundi 22 novembre 2010

Rencontres - 3 - Des coopérants à Bengela



Week-end à Bengela : un couple de coopérants français travaille au côté des salésiens aux projets d'enseignement et soutien aux habitants des nouveaux quartiers. La vie est très chère en Angola, et la plupart des habitants n'a pas les moyens d'habiter en ville. Quand ils ont réussi à mettre un peu de côté ils investissent dans un terrain, bien loin de la ville, dans une zone, certes moins chère, mais où il n'y a ni route, ni électricité, ni eau, pas mal de poussière et pas la moindre trace d'ombre. Ils commencent par bâtir en briques de terre crue, fabriquées sur place, une construction simple. Puis au fur et à mesure des finances, creusent les fondations, y placent des pierres, puis des murs de ciment et un toit en tôle. Les salésiens et leurs coopérants installent dans ces nouveaux quartiers des petits centres constitués d'une salle ou deux qui servent de salle de classe et pour commencer, d'alphabétisation des adultes, ainsi que des citernes de 10 à 15.000 l avec des pompes à main, qui servent de points d'eau où les camions citerne livrent l'eau pour le quartier. Les parcelles semblent plus propres qu'à Luanda où le problème de la gestion des ordures est loin d'être résolu.

C'est un sacré travail qui est fait par cette communauté, au travers de leur très grande école et de leurs projets implanté au coeur des quartiers. Une chouette rencontre avec ces coopérants.

Rencontres - 2 - Mama Muxima




Une belle fête en perspective, pour les enfants de Mama Muxima (prononcer Mouchima) et pour les enfants de la résidence, et la recette contribuera aux finances du centre. Les jeunes se chargeront d'animer l'après-midi pour la joie des plus petits.


Au centre de Mama Muxima, les bonnes volontés se mobilisent toute l'année aussi bien pour l'enseignement que pour les activités d'éveil, les plus jeunes s'y mettent aussi, pour la séance scoubidous!
De Mama Muxima Malanje

A Malange, les constructions de Mama Muxima sont en cours, du nouveau en janvier...

dimanche 21 novembre 2010

Rencontres - 1 - Conférence du Père Duchène



C'est une surprise d'entrendre les impressions d'une personne qui en a certainement beaucoup vécu ici, à Luanda et à Ndalatondo, toutes ces années. Résolument tourné vers l'avenir, et vers l'action, attentif aux signes encourageants, lucide mais optimiste. "Il y a des raisons d'espérer, les choses progressent". Tout y passe, la justice, les droits de l'homme, la démocratisation, la décentralisation, la réforme de la constitution, la re-construction, l'installation des universités en province, la promesse de construction d'un million de logements sociaux, des nouvelles routes du Nord au Sud, la renaissance des activités agricoles, le déminage, loin d'être terminé.

Beaucoup de chantiers sont en route, peut-être pas aussi vite que prévu, la crise est passée par ici aussi, les budgets des projets en ont pâti, la corruption est encore bien ancrée, même si la tolérance zéro a été décrété et quelques têtes ont changé. La participation chinoise à ces constructions à grande vitesse, financée grâce au pétrole semble à la fois efficace et controversée.

Une rencontre qui a fait prendre conscience à l'auditoire venu nombreux que la situation depuis 2002 et l'installation de la paix change à grand pas. Mais qu'il reste beaucoup à faire. Une très large part de la population vit encore dans des conditions très précaire question logement, travail, santé, éducation. Le Père Duchène en profite au passage pour remercier chaleureusement une certaine entreprise pétrolière, pour son engagement de longue date dans les projets de développement durable dans le domaine de l'enseignement, la santé et les activités économiques locales, en lien avec des partenaires solides.

mardi 16 novembre 2010

Flamingo Lodge - Namibe



On raconte que pour choisir l'emplacement de son lodge, son fondateur a pris son 4x4, a roulé sur la plage, vers le Sud depuis Namibe, a planté sa tente quand il n'a pu avancer davantage. C'est là, à une petite heure de la ville. L'endroit est bien choisi, belle plage, superbes canyons pleins de fossiles, welwitschia mirabilis, hyènes, bref un petit coin de nature totalement sauvage. Les bungalows sont simples et avec le confort nécessaire, l'équipe est sympa, les repas copieux. C'est surtout un bon spot de pêche apparemment, très prisé des sud-af (quand ils ont leur visa), et un excellent point de départ pour explorer le désert, en quad par exemple... Ils peuvent mettre à disposition des voitures avec des guides sympas. On a surtout beaucoup aimé la bonne humeur de Daniel Jacquot, ses anecdotes, son génie de la mécanique pour réparer les quads, et son sens de l'organisation pour la logistique. Visiblement, il prend toujours autant de plaisir à mener ce trip à travers le désert. N'hésitez pas à le contacter (914 761 317 - daniel.jacquot67@gmail.com)

dimanche 7 novembre 2010

Namibe - Sports et Nature



La traversée du Namibe en quad, 5 jours de quad assez intense : températures aux 2 extrêmes : prévoir l'écran total + 50 et les lunettes de sécurité, mais aussi la polaire, le coupe-vent, le chech et les gants. A la pause, on sort les planches de wake pour faire un peu de "sand-board". En chemin, en plus des paysages à couper le souffle, on part en cavalcade (ou plutôt le 350 cc rugissant) sur les traces des oryx. On surprend 3 ou 4 troupeaux, une mère et son petit. Retour vers l'océan, on observe cette fois les otaries, les dauphins, et sur la plage quelques animaux échoués, requins et tortues de mer. Malheureusement, difficile de photographier en roulant les nuées de mouettes, cormorans, flamands roses, s'envolant à notre passage. Autres surprises, les fossiles, les dents de requin préhistoriques, les vestiges de l'âge de bronze intacts (montagnes de coquillage à côté de restes de feux, ossements, outils rudimentaires faits de pierre et de fer). Squelettes en tout genre. Tiens, la corne de vache percée ferait une bonne corne de brume. Mais c'est habité là-dedans ! Un nid de serpent. Quelle bonne idée d'emporter ça sur le quad !!

mercredi 3 novembre 2010

Kimbo do Soba - Lodge de Lubango


Le trip a très bien commencé, avec un accueil charmant au tout nouveau Lodge Kimbo do Soba, très bien paysagé. Déjeuner pantagruélique avec dégustation de grillades préparées sous nos yeux avec les meilleures viandes venant de l'élevage de la fazenda, boeuf, kudu, mouton... Rien de tel pour nous faire oublier l'accueil un peu frais par les autorités de l'aéroport, visiblement pas encore briefées sur l'attitude promotion du tourisme... Pourtant l'aéroport est flambant neuf depuis la CAN 2010. Nous n'avons pas visité le nouveau stade construit pour l'occasion, mais nous avons goûté d'excellents pasteis de nata dans le "mall", galerie héritée de l'ère portugaise, où les petites boutiques sont paysagées en maisons de village, la galerie est pavée et au plafond un ciel étoilé. On se croirait à Obidos ou Ericeira... Lubango était la station huppée à la grande époque, parc public avec piscine de 150m, installations sportives, et course automobile. Tout semble un peu défraîchi, mais il y a des signes de rénovation. Il faudra revenir...


dimanche 31 octobre 2010

Namibe - Paysages



De Lubango sur le plateau continental africain, jusqu'au fleuve Cunene frontalier avec la Namibie, en passant par la Baie des Tigres

mardi 19 octobre 2010

Faire le dos rond

Il y a quelques mois, une équipe de l'émission "Reportages" de TF1 était venue filmer la vie quotidienne d'une famille française ici à Luanda. Vu de France la vie de cette famille devait paraître un peu atypique ou tout au moins intéressante et le reportage devait s'appeler: "la vie extraordinaire de gens ordinaires". L'émission devait être programmée pour la rentrée de septembre 2010. Mais voilà, depuis ses derniers mois et la catastrophe du Gofle du Mexique beaucoup de pétrole a coulé sous les plate-formes. Cette catastrophe me laissait à penser que ce type de reportage devait être politiquement incorrect.
Alors que dire de la rentrée sociale, des grèves qui se succèdent et de la pénurie qui se profile? cette actualité nous est un peu "floutée", mais tout de même... et je comprends bien qu'à la place de "notre vie de rêve à Luanda", la semaine prochaine vous ayez plutôt "les folles vacances d'une famille nombreuse"... Apaisant non?

Ces quelques phrases pour annoncer mon sujet, il sera maigre; mais enfin la rentrée a été dure ici également pour les travailleurs les plus pauvres et je voulais seulement en faire état.
En septembre, il a été décidé la fermeture d'un des plus grand marchés d'Afrique, situé ici à Luanda: le marché Roque Santeiro. Dans ce marché où travaillaient essentiellement des femmes, on pouvait tout vendre et tout acheter. Des milliers de personnes étaient concernées,des quartiers entiers s'y approvisionnaient, plus d'un million de dollars y était échangé par jour, mais bien sûr des voleurs et trafiquants étaient aussi présents en nombre et pesaient lourd dans la zone.
Quoiqu'il en soit, et pratiquement du jour au lendemain les marchands ont été invités à quitter les lieux et à s'installer sur un nouveau marché, situé loin, très loin à l'extérieur de la ville.
A la même période l'essence et le gasoil ont augmenté d'environ 35% du jour au lendemain.
Le prix de la farine va augmenter ces jours-ci.

Comment dit-on déjà? Alors qu'un situation est difficile mais que l'on ne voit pas trop comment la changer... on doit l'accepter malgré tout...on fait le dos rond ! C'est cela?
Mi

samedi 2 octobre 2010

Venez faire du tourisme en Angola

De blog


Eh oui, il est sorti, le premier guide touristique récent sur l'Angola. Publié en 2009, en langue anglaise, à première vue, les indications ont l'air très pertinentes. Nous avons acheté ce matin nos premiers billets d'avion pour un vol intérieur, vers le Sud du pays. Réglé en 5 mn à l'agence locale, accueillis par une hôtesse un peu revèche au premier abord, mais c'est normal il ne faut pas se formaliser. Après nous avoir remis les 5 billets pour la famille, elle finit par demander, l'air étonné, "vous allez faire du tourisme ?". Puis avec un très large sourire, elle nous confirme que les provinces du pays sont magnifiques, et nous souhaite un très bon voyage. Elle est ravie quand on lui annonce qu'on a bien l'intention d'en faire un maximum de visites en Angola. C'est un peu nouveau comme concept, il faut le reconnaitre, puisque ça redevient possible depuis quelques années alors que c'était totalement impensable pendant 30 ans, y compris pour les angolais qui auraient pourtant aimé retrouver leur famille.

Nous avons mangé dans un restaurant indien, Broadway bar, rua Joachim Capango. Une carte plétorique, un intérieur soigné, des serveurs stylés, souriants, efficaces, parlant anglais même quand on essaie de leur parler avec notre portugais "en cours de perfectionnement", un service ultra rapide, des plats très bien préparés et copieux, ils nous proposent d'ailleurs un "take away", et on repart avec nos petites barquettes de restes. La note est un peu salée, moins que sur Ilha, bref, on vous le conseille (sans en abuser), car en plus c'est à 2 pas de chez nous. L'indien qui tient ce restau est paraît-il ici depuis toujours ou presque. Pour en savoir plus, il vous suffit de vous rendre sur le site luanda-nightlife.com. Ce restaurant est classé en 5° position dans leur top ten. (voir la rubrique "pour continuer la recherche" à droite).

Nous n'avons pas la prétention de concurrencer ce blog très efficace sur la vie nocturne de Luanda, ses restau, ses bars et ses boîtes...

lundi 13 septembre 2010

Pour se remettre dans le bain...



Pas de visa, pas de promenade en dehors de Luanda...

Heureusement, il y a Mussolo, ses plages et ses pontons !

Même en fin de saison sèche, la mer reste super bonne ici. L'occasion de la faire découvrir aux nouveaux arrivants.

Special thanks à notre photographe qui a de bons réflexes : Emma

lundi 6 septembre 2010

Douce France



Dans l'ordre d'apparition du diaporama, et de notre Tour de France...
Notre cher Canal du Midi, Montségur, La Provence, L'Apié, Le Beaufortain, Boudin, Paris, Esclimont, Cherverny, La Rochelle, Bergerac... Tout est beau... L'année prochaine, le programme sera un petit peu moins ambitieux

jeudi 2 septembre 2010

Les Tchokwé à Paris



Quizz de la rentrée : quelles sont les oeuvres Tchokwé parmi ce diaporama ? Vous votez pour les diapos en comptant "1" pour l'Obélisque (égyptienne, elle - Emma disait "Oh, une astérisque !..."), "2" pour les filles qui s'baladaient sur l'avenue, le coeur ouvert ...(ça, c'est Joe ...), et ainsi de suite.

Bref, c'est la rentrée, petite interruption de blog pendant Kassimbo, la saison sèche et "fraîche" en Angola. Mais petite touche africaine au Musée du Quai Branly, l'exposition sur le thème du Fleuve Congo est jusqu'au 3 octobre, mais le musée lui-même, est très chouette toute l'année.

Nos enfants ont donc repris le chemin de l'école, globalement dans la bonne humeur. Notre résidence a retrouvé son ambiance hystérique de cris d'enfants et courses de rollers dans la cour. Il faut dire qu'avec les nouveaux arrivants qui n'avaient pas leur visa et les anciens qui voulaient profiter le plus longtemps possible de leur passage en France, c'était le désert total jusqu' au dernier jour !

Nous avons été ravis de retrouver cet été toute la famille, nos amis, nos chers voisins si accueillants. Ravis aussi de retrouver notre douce France, même si nous avons un peu trop abusé de la voiture dans notre périple... A Luanda, pas de changement notable. Nous avons déjà goûté à la nouvelle piscine de Chikala sur Ilha. Elle est superbe. Et tout le monde semble être rentré détendu. C'est le moment d'accueillir les nouveaux arrivants. Les enfants regrettent les copains qui ne reviennent pas et espèrent bien s'en faire parmi les nouveaux. Maintenant, il faut reprendre le rythme et bientôt commencer à penser aux projets...

mercredi 7 juillet 2010

L'Angola c'est aussi ça

La première année scolaire s'achève.
Que retiendra-t-on ? Juste des paysages de rêve ?
Mais l'Angola, c'est aussi, un centre ville de Luanda très encombré où poussent les immeubles comme des champignons; des banlieues sous les détritus; des marchés en brousse très rudimentaires; des sites superbes comme les Pedras Negras




C'est aussi, Mama Muxima, deux centres où les enfants sont accueillis, un nouveau bâtiment qui se construit pour permettre d'en recevoir davantage, une démonstration de Kuduru




C'est aussi, des rencontres, des moments simples de joies et d'émotion partagées





samedi 12 juin 2010

Cha de Caxinde



"Cha" veut dire "thé" en portugais. "Caxinde" est une ville d'Angola, Cha de Caxinde est une infusion à base d'une herbe qui vient de là-bas, de la citronelle, très bon paraît-il contre le palu.

Cha de Caxinde, c'est aussi une salle de spectacle à Luanda, théatre de l'académie nationale de danse contemporaine. Bâtiment ancien entre les tours ultra-modernes de Sonangol, et l'assemblée nationale. D'abord un très grand espace en extérieur sous une belle toiture de chaume où l'on peut prendre un verre. Puis une salle au décor "vintage", sièges de bois, colonades et balcons.

Et c'est l'endroit choisi pour produire plusieurs concerts organisés par l'Alliance Française. Cette semaine, Paris Joburg, un groupe de jazz franco sud-africain, comme son nom l'indique, composé de musiciens excellents et quelque peu déjantés, et géniaux à la fois. En deuxième partie, Toto, un chanteur guitariste angolais, a enflammé la salle avec son jazz à influence plus latino. On s'est régalé, la vie culturelle de Luanda n'offre pas beaucoup d'opportunité comme ça pour les lusophones débutants que nous sommes.

En octobre, à l'affiche, Bisso na Bisso !

dimanche 30 mai 2010

Sangano



Kassimbo. l'"hiver" approche, on peut enfin prendre son petit déjeuner dehors le dimanche matin, car l'air est plus sec et plus léger. Direction Sangano, 100 km de Luanda, après le pont sur la Kwanza. Quel bonheur d'avoir la plage presque pour nous, les pécheurs ont ramené leur poisson et crustacés. Il ne nous reste plus qu'à passer commande de notre "Aroz de Lagosta", une espèce de rizoto à la langouste. La saison de la pêche à la langouste a repris. Le restaurant l'appelle "O Careca", ce qui veut dire tête chauve. On comprend vite quand on voit le patron, très sympa. Toute la cuisine est au charbon. On a le temps de piquer une tête dans les vagues très douces sur cette plage. La température extérieure est délicieuse, 27° - 28°, plus besoin de se tartiner de crême, de rechercher l'ombre à tout prix, de se protéger la plante des pieds du sable brûlant. L'océan a sacrément rafraîchi. Il faut bien 2 mn pour s'y mettre. Les marmites de aroz de lagosta sont bientôt prêtes, elle font bien 15 kg chacune, l'entrée est déjà bien copieuse, salades de poulpe et de moules, petites langouste et poisson grillé du jour. Ils servent les crabes avec des planches et des maillets, et les enfants s'éclatent à exploser les pinces des crabes et se régalent. Bref, on a aimé, donc quand vous descendez sur la plage en voiture, sur la droite il y des lodges et des restaurants plus en vue, et le nôtre est tout au bout de la piste qui longe la plage et la falaise, mais du côté gauche.

PS : rectificatif après 24 heure de digestion, évitez les fruits de mer, sur 14 convives, 2 de chute, si vous voyez ce que je veux dire...

mardi 25 mai 2010

Rio Longa



Il n'y a pas qu'en Namibie qu'il y a des paysages de rêve...

Il semblerait même qu'en Angola, il y en a de bien plus variés, bien plus verts, bien plus beaux. Simplement, un peu plus compliqués à débusquer pour le touriste. Les lodges sont rares et chers, et on les apprécie d'autant plus. Quoique vue le tarif, on ne ferait pas ça tout les jours. Il est temps que la concurrence s'organise ! Rio Longa baigne la plaine qui borde l'océan, plutôt aride, et la savane un peu sèche. Pour rejoindre le lodge, petit tour en bateau d'une demi-heure. Les rives sont bordées de palmiers roniers, roseaux, baobabs, mangrove et nénuphars. Les "tentes" sont sur une île dont on peut facilement faire le tour en canoé. On peut aussi traverser la lagune d'un coup de rame pour atteindre la plage et profiter de l'océan. Ses rouleaux sont dangereux, mais nous bercent la nuit avec les grenouilles. On a aimé les crocos, les oiseaux, les balades en bateau, le cadre somptueux, le coucher de soleil,

info pratique : Christine's cell is: 926746196
Judy Oosthuizen - Rio Longa Lodge
Cel: +264 81 128 5333
Cell: +264 81 256 3727
Fax +264 62 50 0038
E-Mail riolonga@info.na

Compter minimum 2h30de Luanda, pour un peu moins de 200 km, 40 mn de Cabo Ledo
http://www.riolonga.com/index.htm

jeudi 20 mai 2010

Namibie, désert, little et big five, le paradis pour les photographes



Nouvel aéroport de Luanda, flambant neuf, obligés de voyager incognito car tous les voisins sont là (semaine de vacances à l'école française oblige)... C'est parti pour une semaine de route, de piste, de sable, de magnifiques paysages. En dehors de quelques français de Luanda, croisés à chaque étape, on rencontre plus d'animaux que de gens, dans ce pays tranquille. Ca doit être ça la définition de désert, que les enfants recherchaient alors qu'on traversait des espaces sans limites de cailloux et de sable.

Nuits fraîches, air sec et limpide, tourisme super organisé, lodges ultra accueillants, paysages très arides, faune très variée, villes petites et circulation inexistante, en résumé, c'est à côté de l'Angola, et diamétralement opposé, très reposant.

En complément dans la famille des big five, la rencontre avec les félins à l'heure du repas est un spectacle superbe, impressionnant quand les gros chats s'approchent un peu trop. Quant aux little five, caméléon, gecko, serpents, lézards des sables, et lézards sans pattes, ils ont beau être si petits dans l'immensité désertique, notre guide les a trouvés sans problème. Il semblerait que le désert soit en fait très habité, que la faune doive être protégée de la circulation intense des quads, mais on aimé aussi le franchissement des dunes vertigineuses en 4x4. Certains le font aussi en ski, en surf, en luge, en avion de tourisme, ou en mongolfière...

mercredi 19 mai 2010

Namib


Youhouh, Internet est de retour, après 3 semaines de sevrage. On a dû patienter mais donc bientôt en ligne comme promis quelques photos de Namibie. Voici ma préférée, pour vous mettre en appetit...
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samedi 1 mai 2010

Fête du Travail !

Le week-end des vacances a bien commencé : levée de deuil en famille, c'est un collègue qui nous a invité à célébrer chez la tante, 30 jours après le décès de la grand-mère. Tout le monde était là cousins, oncles, voisins, paroissiens. Après la cérémonie, procession en chantant puis festin très convivial. Les femmes de la famille avaient travaillé toute la journée. Le buffet était rempli de la cuisine traditionnelle angolaise : bacalhau (poisson salé), muembe (pâte d'arachide), gengembre, vin (jus de maïs fermenté), viandes et poissons, funge (manioc), feuilles de manioc façon épinard. On a retrouvé certains plats mangé aussi au Congo, et le nom des ingrédients nous rappelait fortement le Kikongo parlé à Pointe-Noire.

Mon collègue a pris soin de nous présenter à toute la famille, ce qui nous a permis d'échanger avec tous quelques mots en portugais, en français, en anglais, un peu d'allemand et même du zoulou. Nous étions flattés d'être si bien traités, et mon collègue visiblement content de nous faire partager les coutumes angolaises et traditions culinaires, surtout au moment de nous faire goûter les kihanzas, ce sont des vers grillés. Tout le monde en rafollait, effectivement c'est bon, mais il a fallu se motiver pour commencer la dégustation.


Coucher de soleil sur la baie, vu de notre balcon. Demain, au programme, coucher de soleil sur les dunes du désert de Namibie...

dimanche 25 avril 2010

Concert des KPP à Impala



C'était l'événement à ne pas manquer ce week-end, le concert du siècle du siècle à Impala musique irlandaise puis les KPP. Nos amis "irlandais" nous ont régalé avec un récital nickel, un régal, on se serait cru à Dublin avec quelques degrés en plus. C'est avant tout leur talent qui a rempli la salle. Mais ensuite le public en délire s'est laissé surprendre par les solos d'enfer de nos KPP pour qui c'était une première; nos musiciens sont sur un nuage, je commence à penser au prochain concert... Mais comme pour la remise des victoires de la Musique, avant tout "special thanks for" Mireille sans quoi tout ceci n'aurait jamais pu avoir lieu, le Comité des Fêtes qui nous a mis à disposition le bar, la tireuse à Cuca, le matos sono, Fred's family qui nous a prêté la batterie, Paulo reporter photo, et un coup de chapeau aux musiciens, en particulier Franck batteur de génie, Fred à la guitare solo, Floriane choriste à la vois d'or, Hélène au clavier, bref nos guitaristes étaient bien entourés. Impala a vibré pour une soirée qui fait d'ores et déjà partie des meilleures soirées de l'année.

samedi 17 avril 2010

The KPP


J - 8 : demain, répétition générale, avec au programme, AC DC, Green Day, Les Red Hot, Nirvana, U2.
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samedi 10 avril 2010

Big Five à Hluhluwe



Prononcez shloushlou-ouais ! C'est le plus ancien parc national réserve d'animaux d'Afrique du Sud, pas très loin de Santa Lucia, Kwazulu Natal, au bord des wetlands. Difficile de résister à une petite virée dans une "game reserve" à la recherche des "big five". Cette terminologie désigne les 5 animaux d'Afrique les plus difficiles à chasser à pied. Dans cette photo, vous en avez 3. Les 2 les plus difficiles à observer son les lions et les léopards, quoique il existe des parcs spécialisés où on en voit beaucoup paraît-il. Les 3 autres sont, l'éléphant, les rinhocéros, et le bufle. Le spectacle des zèbres, girafes, phacochères, gnous, hyènes, nyalas, impalas est tout aussi magique. Ceci dit, après 3 heures de traque, quand on tombe nez à nez avec un éléphant en colère, qui se met à secouer un arbre pour montrer sa domination, on n'en mène pas large et plus personne ne parle à bord. C'est un spectacle impressionnant. On apprend ensuite que l'animal qui tue le plus (après les moustiques), c'est l'hippo, qui ne supporte pas que l'on puisse se mettre sur son chemin entre la forêt où il mange et l'eau où il protège sa peau fragile des rayons du soleil. Notre guide n'approche pas trop de la famille d'hippo dans le lac, et ne cherche pas à les provoquer. Il habite dans le village d'à côté ainsi que sa famille et son frère a été tué il y a un an, quand un groupe d'hippo a décider d'aller se baigner en passant non loin des habitations. Ils ont l'air si mignons... Mais ils se battent entre eux, et les mâles cherchent à tuer les petits que doivent protéger vaillamment les mères.

Voilà, il y a des parcs à visiter, parce que sans réserves, bien des espèces auraient disparues. Paraît-il que le trafic d'ivoire et des cornes de rinho a repris de plus belle. Les réseaux de braconnages et contrebandes fonctionnent à plein régime pour alimenter les pays asiatiques notamment, très friants de ces produits.

On n'a pas vu de "cats", félins, fauves, hormis un gros chat sauvage nocturne, un serval, ou chat-tigre, alors que nous rentrions bredouille d'une exploration au clair de lune à la recherche de bébés tortues de mer, supposés éclore à cette époque. Effectivement on a vu des milliers de petites traces sur la plage, sortant d'un trou en direction de l'océan. On imaginait la course de ces petites bêtes dont les coquilles vont bientôt dépasser 1,50 m de diamètre.

Bref ce sont des spectacles dont on se lasse pas et je remettrais ça volontier à la prochaine occasion !

lundi 5 avril 2010

Un stagiaire sur les toits


Voilà Luanda vu des toits, pas mal d'immeubles et en plein centre il y en a un dont la façade se transforme en écran LCD la nuit pour le plus grand plaisir des plus petits. Et vous noterez au fond un certain nombre de grues qui nous annonce que les chantiers ne manquent pas ici, pour la plus grande satisfaction des bâtisseurs !




Vue de la mer, ça donne ça. "La nuit, c'est encore plus beau, on ne voit pas les ordures... nous disaient nos 'rapazes'..."











La fameuse "Marginal" qui borde la baie de Luanda se prolonge au Sud et prend des allures de riviera chic, d'un côté, avec les futurs bureaux d'un "major" de l'Oil and Gas.











De l'autre côté de Marginal, on trouve encore des musseques promis à une destruction prochaine. Les maisons sont modestes, toits de tôles tenues par des parpaings, murs de ciment brut, soumis aux innondations répétées à chaque grosse pluie. Les problèmes de circulation imposent de vivre à proximité du centre ville pour y trouver du travail, mais comme le logement est hors de prix, tout le monde s'entasse ainsi. Bientôt il passera une autoroute du littoral, et les habitants sont expropriés vers les nouveaux quartiers à peine sortis de terre, bien loin au Sud, près du nouveau stadium. 3 taxis collectifs (300 Kws, et environ 1h30), ça n'emballe pas forcément les foules, même si les logements ont l'air beaucoup plus agréables.








Les constructions se montent sous l'oeil avisé de notre stagiaire bâtisseur.


















Nos stagiaires posent aussi devant les plus belles réalisations du moment : une superbe bibliothèque universitaire dans un campus tout neuf déjà capable de recevoir 40 000 étudiants à la prochaine rentrée estudiantine.





On a déjà pu profiter du nouveau stade durant la CAN et on a découvert au passage la première autoroute d'Angola, et à l'horizon les barres d'immeubles en construction de la nouvelle ville.
Bientôt nous profiterons au pied des tours jumelles à deux pas de chez nous d'un immense centre commercial.

Quant à l'université, elle est bien sortie de terre comme sur les vues 3D d'artiste qui ont fait rêver notre stagiaire futur concepteur graphiste. Elle se trouve près de stade et de la nouvelle ville. Enseignants du supérieur lusophones à vos marques....
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