mardi 23 novembre 2010

Vie de rêve à Luanda ? - 2 - Grosses pluies à Luanda

Il ne pleut pas souvent, à peine une dizaine de fois dans l'année. Et encore, cela dépend des années. La dernière averse était assez abondante, mais ce n'était pas un déluge. La rue devant le bureau était néanmoins transformée en torrent, les voitures se bloquaient dans les mares qui cachaient des bouches d'égoût sans plaque. Le goudron est parti avec le flôt, creusant une crevasse à la place de la route. Impossible de traverser. Les mini-bus ont mis 2H30 au lieu de 20 mn pour rentrer de l'école. Certains ont mis plus de 4 heures à rentrer chez eux.




Mais dans les quartiers, les habitants étaient sans doute plus à plaindre, les piste en terre transformées en boue, les maisons pas forcément étanches, les fondations pas forcément solides. Bilan, 11 morts sur Luanda, auxquels s'ajoutent 3 personnes retrouvées noyées dans le district de Cacuacu, et on note encore 6 disparus. C'est à chaque grosse pluie un pareil désastre. Maisons effondrées, court-circuits, noyades. Pendant les années de guerre, la population de la ville est passée de 500.000 à 5, 6 ou 7 millions d'habitants selon les sources. Les quartiers se sont étendus de façon anarchique et les infrastructures comme l'évacuation des eaux n'est pas suffisante en cas de grosse pluie. Mais à Pointe-Noire c'est pire encore, il fallait apparemment plutôt une barque pour circuler... Voyez plutôt :
On peut toujours se plaindre, on en trouvera facilement qui sont plus à plaindre encore....

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